Pour la sécurité des aînés et du personnel - Le Parti Québécois réclame le déploiement de toute urgence de « zones tampons » supplémentaires
QUÉBEC, le 24 avril 2020 /CNW Telbec/ - Le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé, Joël Arseneau, et le député de Rimouski et porte-parole pour les aînés, Harold LeBel, estiment que pour éviter de propager davantage le virus dans les résidences pour aînés (RPA), on doit isoler les personnes atteintes le plus rapidement possible. Pour ce faire, ils proposent de déployer, dans toutes les régions, des zones tampons dans les hôtels et autres lieux s'étant portés volontaires, et d'y transférer les résidents testés positifs à la COVID‑19.
EN BREF
- On doit reprendre le contrôle dans les résidences pour aînés; pour ce faire, il est impératif d'isoler les personnes atteintes de la COVID-19 des autres résidents et du personnel.
- Le Parti Québécois propose de mettre à profit les espaces rendus disponibles dans les hôtels, en y créant de nouvelles zones tampons.
- Le transfert des résidents doit commencer le plus rapidement possible, sous la responsabilité des CISSS et des CIUSSS.
- Le système de santé gagnerait, d'ailleurs, à donner davantage d'autonomie aux entités régionales, plus près du terrain.
On le constate depuis quelques jours : ce que vivent les résidents et le personnel des RPA est plus que dramatique. « Le système est saturé, et il faut à tout prix éviter que la situation se dégrade davantage. Or, le virus de la COVID‑19 se propage à une vitesse folle, le personnel soignant est épuisé ou manque à l'appel, et la clientèle est particulièrement vulnérable. La conjugaison de tous ces facteurs peut rapidement mener à la catastrophe, mais on peut agir », a mentionné Joël Arseneau.
Une piste de solution à envisager est l'aménagement de zones tampons dans les hôtels et autres lieux identifiés, actuellement peu utilisés malgré leur disponibilité. « En retirant les résidents testés positifs des milieux de vie, on réduirait significativement les risques de développer de nouveaux foyers d'infection. Ainsi, on protégerait à la fois les résidents et le personnel des établissements », a pour sa part fait valoir Harold LeBel.
« Il n'est pas trop tard pour modifier nos façons de faire, a poursuivi le député de Rimouski. L'essentiel, c'est d'enlever une pression dont les résidents, leurs familles et le personnel soignant n'ont absolument pas besoin par les temps qui courent. Nous demandons au gouvernement de donner une directive claire aux CISSS et aux CIUSSS pour que soient aménagées rapidement ces zones tampons, et pour que le transfert des résidents soit coordonné de façon efficace et sécuritaire pour tous. »
D'ailleurs, le Parti Québécois considère que la trop grande centralisation nuit au bon fonctionnement du système de santé, particulièrement lorsqu'il s'agit d'envoyer des renforts sur le terrain. « Les offres de service devraient être traitées au niveau régional, en partenariat avec les établissements. Ainsi, chaque région, chaque centre d'hébergement pourrait combler ses besoins en fonction de sa propre réalité. La flexibilité est la clé de l'efficacité », a insisté le député des Îles-de-la-Madeleine.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Thomas Gaudreault, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 456-2282
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