Pour le patient - Québec agit pour renforcer l'accès aux services de première ligne
QUÉBEC, le 7 févr. 2024 /CNW/ - Comme il s'y est engagé, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a annoncé aujourd'hui qu'un nouveau projet de règlement en lien avec la Loi visant à augmenter l'offre de services de première ligne et à améliorer la gestion de l'offre a été approuvé par le Conseil des ministres et sera publié dans les prochaines semaines. L'objectif est simple : renforcer la première ligne et l'accès. Concrètement, il s'agit d'améliorer la prise en charge des personnes vulnérables par les médecins de famille et autres professionnels et professionnelles de la santé et d'améliorer la gestion de plages de rendez-vous disponibles grâce à un meilleur accès aux données.
Prioriser les patients vulnérables
Ce règlement vise d'abord à ce que les médecins prennent en charge de façon prioritaire les patients vulnérables. Notons qu'il y a présentement environ 13 000 patients vulnérables sur un total de 550 000 personnes en attente d'un médecin de famille ou d'un professionnel de la santé. Ces personnes sont généralement atteintes de maladies graves et ont besoin d'un suivi médical très rapide. Malheureusement, elles patientent en moyenne entre deux et trois ans avant de trouver un médecin de famille. Le gouvernement estime donc qu'il est de son devoir de s'assurer que ces personnes soient suivies en priorité, non seulement pour leur santé, mais aussi pour aider à désengorger nos hôpitaux.
Des données pour mieux gérer l'offre et la demande
Ce règlement permettra également d'améliorer l'accès aux données de rendez-vous des cliniques médicales afin de mieux comprendre l'offre de service à la population en première ligne et d'agir afin d'ajuster l'offre à la demande. Des sommes importantes ont déjà été investies afin de brancher les groupes de médecine familiale (GMF) à l'orchestrateur de rendez-vous et pour la mise du Guichet d'accès à la première ligne (GAP) partout au Québec. Il faut maintenant connecter l'ensemble des cliniques. Si le projet de règlement est édicté, les médecins qui n'utilisent pas actuellement l'orchestrateur auront jusqu'à 18 mois pour se conformer. Ces informations de gestion sont indispensables pour obtenir un portrait complet de l'offre des groupes de médecine familiale (GMF), mais aussi des besoins des patients. Enfin, ce sont des données qui permettront une meilleure coordination des services, notamment avec le guichet d'accès à la première ligne (GAP), et une planification plus précise des services en fonction des besoins de la population. Précisons finalement qu'aucune information ne permettra à quiconque d'identifier des individus.
Rappelons que le projet de loi 11, Loi visant à augmenter l'offre de services de première ligne et à améliorer la gestion de cette offre, a été adopté le 31 mai 2022. Ce dernier a pour but d'améliorer l'accès aux services de première ligne, en améliorant l'organisation du travail et la gestion.
« Il s'agit d'une mesure phare du Plan santé pour améliorer l'accès à la première ligne des Québécois et Québécoises, qui s'additionne aux nombreuses actions que nous menons en parallèle, tant avec le Guichet d'accès à la première ligne qu'avec l'élargissement des professions. Nous avons collectivement le devoir d'offrir de meilleurs services à la population. Aujourd'hui, nous faisons un appel à la responsabilité sociale des médecins de famille, alors que nous nous engageons à poursuivre les efforts pour valoriser la profession, augmenter le nombre d'admissions en médecine familiale et leur offrir des outils technologiques modernes. »
Christian Dubé, ministre de la Santé
- Rappelons qu'afin d'améliorer l'accès pour les patients et les patientes, ainsi que la fluidité dans l'ensemble des établissements du Québec, beaucoup de travail a été réalisé dans les derniers mois. Notons, par exemple :
- la mise en place de plans de surcapacité;
- la réorientation des patientes et patients de priorité P4 et P5 vers d'autres professionnels et professionnelles hors de l'urgence;
- l'ouverture de places d'hébergement pour les patients et patientes ne nécessitant plus le plateau hospitalier;
- l'orientation des patientes et patients vers des services de la communauté répondant à leurs besoins comme autre option à un transport ambulancier vers l'urgence (régulation ambulancière).
- Précisons qu'un comité de travail sur les stratégies de promotion de la médecine familiale est mis sur pied afin de déterminer les principaux facteurs qui influencent le choix des résidences et proposer des stratégies pour favoriser l'attractivité des étudiants et étudiantes en médecine de famille.
- Notons que le projet de règlement sera publié dans la Gazette officielle dans deux semaines, soit le 21 février 2024.
SOURCE Cabinet du ministre de la Santé
Antoine de la Durantaye, Attaché de presse, Cabinet du ministre de la Santé, 418 558-6039
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