Pour les entreprises canadiennes, le chemin du succès passe par les marchés émergents
Rick Waugh, président et chef de la direction de la Banque Scotia, prend la parole dans le cadre du Canadian Business Leadership Forum
TORONTO, le 23 oct. 2012 /CNW/ - « Les marchés émergents regorgent de possibilités pour les entreprises canadiennes, et nous devons absolument chercher à les saisir en diversifiant nos investissements par pays et par secteurs », a affirmé Rick Waugh, président et chef de la direction de la Banque Scotia, dans le cadre du Canadian Business Leadership Forum qui s'est tenu aujourd'hui à Toronto.
La Banque du Canada et le gouvernement fédéral ont mis en place des conditions favorables aux échanges commerciaux qui contribuent à l'établissement de relations ouvrant la voie aux entreprises canadiennes. Or, « c'est à nous, du secteur privé, d'attirer les clients et de les convaincre de faire affaire avec nous », a souligné M. Waugh.
M. Waugh a parlé de la solidité des bilans de nombreuses entreprises canadiennes et du fait que, même si la Banque du Canada a à maintes reprises demandé aux entreprises de faire des investissements, celles-ci pourraient faire davantage. Il a soutenu que « si nous mettions ce capital à profit pour prendre de l'essor au-delà de nos frontières, nous serions en mesure d'afficher des taux de croissance simplement inimaginables au pays. De plus, nous pourrions créer des emplois et des débouchés de qualité pour les Canadiens, en particulier pour notre jeunesse bien formée ».
En ce qui a trait aux possibilités mondiales qui s'offrent au Canada, M. Waugh a stipulé que « d'ici le milieu du siècle, les marchés émergents représenteront 70 % des échanges mondiaux; or, à l'heure actuelle, moins de 8 % des exportations canadiennes et 4 % de nos investissements extérieurs sont destinés à ces marchés ».
M. Waugh a mentionné certaines forces des entreprises canadiennes, dont « notre système bancaire de premier ordre et notre solide situation budgétaire, mais aussi nos pratiques d'affaires conformes à l'éthique, notre valorisation et notre respect de la diversité culturelle, ainsi que notre rôle de chef de file cherchant l'équilibre entre les marchés libres et la propriété privée, d'une part, et une société civile qui vise le respect et l'atteinte d'objectifs humanitaires, d'autre part ».
M. Waugh a reconnu que le fait de prendre de l'essor à l'étranger, en particulier sur les marchés émergents, comporte naturellement des risques, tout en affirmant que ceux-ci sont maîtrisables pour les entreprises de toutes tailles ayant recours à la diversification, aux partenariats et aux programmes gouvernementaux. M. Waugh a aussi offert de l'aide aux entreprises qui songent à investir à l'étranger. « Ceux parmi nous qui ont une expérience considérable à l'étranger constituent des ressources et des modèles utiles pour d'autres entreprises canadiennes cherchant à prendre de l'essor à l'étranger. »
M. Waugh a suggéré des points sur lesquels se concentrer en vue d'aider les entreprises canadiennes à réussir sur les nouveaux marchés. Il a soutenu que les pouvoirs publics doivent s'efforcer de créer un contexte favorable au succès des entreprises canadiennes à l'étranger, notamment grâce à des communications, des missions et des bureaux commerciaux faisant la promotion du Canada, mais qu'il incombe au secteur privé de faire preuve de dynamisme en cherchant de nouveaux marchés. Il a dit que les entreprises doivent « reconnaître que la conjoncture actuelle est favorable à la croissance à l'étranger. Découvrez vos forces, trouvez vos avantages concurrentiels et mettez-les à profit ».
La Banque Scotia fait souvent appel à des partenaires locaux auprès desquels elle parfait sa connaissance du milieu et apprend à diversifier le risque. M. Waugh a affirmé que toute entreprise souhaitant s'établir sur de nouveaux marchés émergents devrait s'inspirer de cette approche. Il a conclu en mentionnant que « la croissance économique et les possibilités sont de plus en plus présentes sur les marchés émergents et que, pour les entreprises canadiennes, les risques à long terme associés à l'inaction sont beaucoup plus importants que toute difficulté rencontrée en s'établissant sur ces marchés ».
La Banque Scotia est l'une des principales institutions financières en Amérique du Nord et la plus internationale des banques canadiennes. Fortes de leur effectif de plus de 81 000 employés, la Banque Scotia et ses sociétés affiliées comptent quelque 19 millions de clients dans plus de 55 pays. La Banque Scotia offre une large gamme de produits et de services aux particuliers, aux petites et moyennes entreprises, aux grandes entreprises, ainsi que des services de banque d'investissement. L'actif de la Banque Scotia s'établit à 670 milliards de dollars (au 31 juillet 2012). Les actions de la Banque Scotia sont cotées en bourse à Toronto (BNS) et à New York (BNS). Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site de la Banque au www.banquescotia.com.
SOURCE : Banque Scotia
Andrew Chornenky, 416-866-4826 ou [email protected]
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