MONTRÉAL, le 19 mars 2021 /CNW Telbec/ - Un an et demi après l'engagement du gouvernement à former un comité pour élargir le remboursement des appareils à pression positive continue (CPAP) permettant de traiter l'apnée du sommeil, l'Association pulmonaire du Québec (APQ) déplore l'inaction des politiques. À l'occasion de la journée internationale du sommeil, l'APQ demande une nouvelle fois que la voix des patients soit entendue.
Au Québec, 1 personne sur 20 a un diagnostic d'apnée du sommeil mais on estime qu'1 personne sur 10 en souffre. Chez les camionneurs de plus de 40 ans et en surpoids, le ratio serait de 1 sur 4. Non traitée, cette maladie peut entraîner des complications comme des maux de tête, une fatigue chronique ou encore une baisse de la libido. À long terme, les patients qui souffrent d'apnée du sommeil sont plus à risque de faire de l'hypertension, des AVC ou d'avoir des troubles cardiaques. La liste des comorbidités associées à l'apnée du sommeil est longue. Certains patients déclarent même avoir perdu leur travail à cause de cette maladie. Malheureusement, cela ne suffit pas pour que nos politiciens se réveillent et agissent !
Il existe pourtant un traitement fiable : l'appareil à pression positive continue, ou CPAP, qui empêche les voies respiratoires de se fermer durant la nuit. Cet appareil coûte entre 2 000 et 2 500 $. Le Québec est la seule province canadienne à ne pas rembourser cette machine qui permettrait non seulement de sauver la vie de certains patients mais aussi d'économiser un coût annuel engendré par l'absence de traitement estimé à 5,9 milliards de dollars.
Si, face aux SOS lancés par les patients l'année dernière, le gouvernement dort encore sur ses deux oreilles, une chose est sûre : il n'endormira pas la détermination de l'APQ d'obtenir un remboursement des CPAP pour l'ensemble des Québécois et Québécoises qui souffrent d'apnée du sommeil.
SOURCE Association pulmonaire du Québec
Dominique Massie, Directrice générale, 514-287-7400 poste 224, [email protected]
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