Pour un congé de taxe foncière des hôteliers - Une proposition souhaitée et attendue par l'industrie
QUÉBEC, le 22 oct. 2020 /CNW Telbec/ - La cheffe de l'opposition officielle et porte-parole responsable de la Charte des régions, madame Dominique Anglade, accompagnée de madame Isabelle Melançon, porte-parole en matière de tourisme, et de monsieur Monsef Derraji, porte-parole en matière de PME et d'innovation, propose que le gouvernement finance, auprès des municipalités du Québec, un congé de taxe foncière pour l'année 2020, et ce, pour tous les hôteliers.
Depuis le début de la pandémie, tant à Montréal qu'à Québec, c'est un hôtelier sondé sur cinq qui admet ne pas avoir été en mesure de procéder à son second paiement de la taxe foncière. Ces chiffres sonnent l'alarme sur la situation plus que précaire de cette industrie au ralenti.
« Tout le monde dans l'industrie de l'hôtellerie est d'accord lorsque nous disons que les programmes du gouvernement caquiste sont mal adaptés à la réalité du terrain et aux besoins des gens. J'ai parlé avec nos hôteliers, ces passionnés du Québec, et ils ne veulent pas s'endetter davantage alors que les impacts de la crise se feront sentir encore pendant plusieurs mois, voire des années. Les craintes de fermetures sont généralisées dans ce secteur et c'est pourquoi nous proposons que le gouvernement du Québec finance, auprès des municipalités du Québec, un congé de taxe foncière pour l'année 2020, et ce, pour tous les hôteliers. Nous devons entendre rapidement la ministre du Tourisme sur notre proposition. Elle doit démontrer qu'elle est au courant des enjeux dans notre industrie touristique et cesser de brandir des chiffres. Reconnaître que la situation va mal et cesser de travailler sur des programmes mur-à-mur déconnectés de nos villes, de nos régions. »
Dominique Anglade, cheffe de l'opposition officielle et porte-parole responsable de la Charte des régions.
« Depuis le mois de mars, nos hôteliers subissent des pertes économiques énormes et nul n'est nécessaire de rappeler que la saison estivale a été un désastre partout au Québec. Depuis trop longtemps, je dis à la ministre du Tourisme que la vraie crise en hôtellerie est le manque de liquidités. En réponse, elle vante son plan de communication et me dit qu'elle a des sommes pour l'industrie. Malheureusement, et je ne suis pas la seule à le dire, son plan d'aide est composé à 92 % de prêts. De mon côté, j'ai rencontré nos acteurs de l'industrie, j'ai écouté et travaillé avec eux pour trouver des solutions crédibles et collées aux réalités du terrain. Ce que je propose au gouvernement, c'est qu'il finance, auprès des municipalités du Québec, un congé de taxe foncière pour l'année 2020, et ce, pour tous les hôteliers. Il faut sauver les 44 000 emplois qui dépendent du secteur de l'hôtellerie. N'oublions pas que l'hôtellerie est au cœur de tout un écosystème touristique et économique et génère des milliards de dollars en retombées économiques directes et indirectes et des centaines de millions en recettes fiscales pour les gouvernements. Agissons, maintenant. »
Isabelle Melançon, porte-parole en matière de tourisme
« La réalité économique pour nos hôteliers est loin d'être positive. L'industrie peine à survivre aux effets dévastateurs de la pandémie actuelle et plusieurs redoutent les mois à venir. Depuis longtemps, nous demandons de l'aide directe au gouvernement caquiste pour donner de l'oxygène à nos PME. Malheureusement, force est de constater que la solution retenue par la ministre du Tourisme se présente sous forme de prêts, préférant laisser nos hôteliers seuls dans ce contexte difficile. En acceptant notre proposition, le gouvernement a la chance de corriger le tir et de démontrer qu'il se soucie de nos entrepreneurs, des familles du Québec. Les craintes de fermetures sont généralisées dans ce secteur, il y a urgence d'agir au nom d'une vraie relance économique pour notre industrie touristique. »
Monsef Derraji, porte-parole en matière de PME et d'innovation
Notons que selon les données dont nous disposons, c'est une mesure estimée à 200 M$ pour tout le Québec dont :
- 80 à 100 M$ pour le Grand Montréal
- 80 M$ pour la Capitale-Nationale
SOURCE Cabinet de la cheffe de l'opposition officielle
Léa Carrière, Attachée de presse, Cabinet de la cheffe de l'opposition officielle, 418-802-3676, [email protected]
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