Pour un meilleur accès aux services de santé - Des infirmières praticiennes spécialisées pourront prendre en charge des patientes et patients
QUÉBEC, le 11 avril 2024 /CNW/ - Dans l'objectif du gouvernement d'améliorer l'accès aux services de première ligne, le ministre de la Santé, Christian Dubé, annonce aujourd'hui que dès le 15 avril, les infirmières praticiennes spécialisées en soins de première ligne (IPSPL) pourront désormais prendre en charge des personnes inscrites au guichet d'accès à un médecin de famille (GAMF). Jusqu'à maintenant, seuls les médecins de famille pouvaient le faire.
Une première étape
À partir du 15 avril 2024, les IPSPL qui travaillent dans les cliniques IPS pourront prendre en charge directement les patientes et patients qui n'ont pas de médecin de famille. Cette nouvelle mesure permettra aux IPS d'assurer le suivi des problèmes de santé des patientes et patients, comme c'est le cas au sein des groupes de médecine de famille. D'autres phases de déploiement suivront pour inclure l'ensemble des milieux de pratique des IPS.
Un meilleur accès pour les Québécoises et Québécois
Il s'agit d'un autre pas dans la bonne direction pour que les Québécoises et les Québécois aient un meilleur accès à un professionnel ou une professionnelle de la santé. À terme, plus de 1000 IPS pourront inscrire des patientes et patients, ce qui va bonifier significativement l'accès à des soins de première ligne pour la population du Québec.
Rappelons que, depuis janvier 2021, le gouvernement a octroyé plus d'autonomie aux IPS en leur permettant notamment de diagnostiquer et faire des plans de traitement pour des maladies comme le diabète, l'hypertension, l'asthme et les maladies pulmonaires obstructives chroniques. Cette avancée historique contribue à améliorer l'accès aux services et aux soins de santé pour tous les Québécois et Québécoises, car les IPS pourront prodiguer des soins en toute autonomie et en collaboration avec l'ensemble des autres professionnels et professionnelles de la santé.
Par ailleurs, ce changement permettra de valoriser le rôle des nouvelles cliniques IPS, qui sont un point d'accès de plus au système de santé pour les Québécoises et les Québécois. Rappelons qu'il y a déjà 11 cliniques IPS en fonction. Nous accélérons leur ouverture, alors que 8 cliniques additionnelles ouvriront leurs portes cette année.
Une disposition de la Loi visant à augmenter l'offre de services de première ligne et à améliorer la gestion de cette offre (PL 11)
L'entrée en vigueur de certaines dispositions de la Loi visant à augmenter l'offre de services de première ligne et à améliorer la gestion de cette offre (PL 11) accorde à la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) le droit d'attribuer la prise en charge clinique de personnes assurées et leur suivi médical à certaines catégories de professionnels et professionnelles de la santé et des services sociaux. Les dispositions concernent également l'obligation, pour le ministre, de déterminer les catégories de professionnels et professionnelles visées ainsi que toute catégorie de lieux où ces personnes doivent exercer leur profession.
« L'entrée en vigueur de ces dispositions est un geste concret de plus pour améliorer l'accès aux services de première ligne pour l'ensemble des Québécoises et des Québécois. Nous devons rebâtir la première ligne en santé et cela passe notamment par une plus grande contribution de tous les professionnels et professionnelles de la santé : le bon professionnel, pour le bon patient, au bon moment, c'est ce à quoi nous nous sommes engagés avec le Plan santé. Nous poursuivons nos actions dans cette voie pour que la population ait enfin un meilleur accès aux services de santé. »
Christian Dubé, ministre de la Santé
- Rappelons que le projet de loi no 11 a été adopté au printemps 2022. Il a pour but, notamment, d'améliorer l'accès aux services de première ligne et vise à favoriser l'interdisciplinarité entre les professionnelles et les professionnels du réseau, par un décloisonnement des pratiques.
- Cette approche consiste à élargir le champ d'exercice ou la pratique de certaines activités en vue d'assurer une prestation sécuritaire de soins et de services plus agiles et plus accessibles. Ceci permet aussi d'augmenter le bassin de main-d'œuvre disponible en favorisant le partage des responsabilités professionnelles dans le milieu de la santé et des services sociaux.
SOURCE Cabinet du ministre de la Santé
Audrey Noiseux, Attachée de presse, Cabinet du ministre de la Santé, Cell. : 514 779-3114
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