Pour une distribution et une mise en marché modernes et efficaces des boissons alcooliques artisanales : le Conseil canadien du commerce de détail en commission parlementaire aujourd'hui
MONTRÉAL, le 16 févr. 2016 /CNW/ - À l'aube de la deuxième journée d'auditions en commission des finances publiques, le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) se prépare en vue de sa participation, à 16 h aujourd'hui, aux consultations particulières et auditions publiques sur le projet de loi n° 88, Loi sur le développement de l'industrie des boissons alcooliques artisanales. « D'entrée de jeu, nous souhaitons féliciter le gouvernement du Québec pour son initiative d'autoriser les titulaires de permis de production artisanale à vendre et à livrer des boissons alcooliques qu'ils fabriquent aux titulaires de permis d'épicerie. Nous croyons que cette initiative aura une influence positive sur le développement de l'industrie des boissons alcooliques artisanales au Québec et nos membres sont impatients de pouvoir tisser de nouvelles relations d'affaires avec des producteurs », de déclarer Mme Nathalie St-Pierre, directrice générale, Québec, et vice-présidente, développement durable, au CCCD.
Les membres du CCCD estiment toutefois que le projet de loi doit aller plus loin et permettre aux producteurs de boissons alcooliques artisanales de vendre directement aux distributeurs autorisés par la Société des alcools du Québec, c'est-à-dire aux bannières qui sont autorisées à distribuer des boissons alcooliques et sous lesquelles sont regroupés les détaillants alimentaires. En plus d'offrir aux producteurs l'accès à un réseau de magasins, les distributeurs autorisés ont développé, au fil des années, une expertise unique en ce qui concerne la vente de boissons alcooliques. « Que ce soit par la commercialisation, la distribution ou la promotion de ces produits, les distributeurs autorisés disposent des outils nécessaires pour soutenir le développement et la croissance de l'industrie des boissons alcooliques artisanales, et ce, à l'échelle du Québec. Par exemple, un producteur de vin de Dunham pourrait voir ses produits disponibles en Gaspésie ou encore en Abitibi », d'ajouter Mme St-Pierre.
Outre la vente par les réseaux des distributeurs autorisés, le CCCD recommandera également aux membres de la commission des finances publiques de retirer la restriction touchant la promotion du cépage et du millésime sur l'étiquette des vins vendus en épicerie. « Les consommateurs développent leurs goûts, leurs connaissances et leurs exigences en la matière. Lever cette interdiction permettrait de leur faire découvrir les cépages et millésimes du Québec et d'ailleurs afin qu'ils puissent faire des choix éclairés quant aux vins qu'ils achètent », de conclure Mme St-Pierre.
Participation du CCCD aux consultations particulières et auditions publiques sur le projet de loi n° 88, Loi sur le développement de l'industrie des boissons alcooliques artisanales
Quand : Aujourd'hui, le 16 février 2016, à 16 h HE.
Porte-parole : Mme Nathalie St-Pierre, directrice générale, Québec, et vice-présidente, développement durable, au CCCD.
À propos du Conseil canadien du commerce de détail :
Le commerce de détail est le plus important employeur privé au Canada. Les 2,2 millions de Canadiens qui travaillent dans notre industrie perçoivent des salaires évalués à plus de 60 milliards de dollars et les ventes du secteur ont atteint 350 milliards de dollars en 2014, sans compter les ventes de véhicules et de carburant. Les membres du Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) représentent plus des deux tiers des ventes au détail réalisées au Canada. Le CCCD est un organisme sans but lucratif financé par l'industrie et représente des détaillants de petite, moyenne et grande taille dans l'ensemble des communautés d'un bout à l'autre du pays. Reconnu comme étant la voix des détaillants au Québec et au Canada, le CCCD représente plus de 45 000 commerces de tous types, notamment des grands magasins, des épiceries, des magasins spécialisés, des magasins à rabais, des magasins indépendants et des marchands en ligne.
SOURCE Conseil canadien du commerce de détail
Maxime P. Leduc, Conseiller, Communications et Politiques publiques, Conseil canadien du commerce de détail, [email protected], 514-449-3008
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