Pourquoi le gouvernement s'acharne-t-il sur les familles?
QUÉBEC, le 16 sept. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Terrebonne et porte‑parole de l'opposition officielle en matière de famille, Mathieu Traversy, la députée de Pointe‑aux‑Trembles et porte‑parole en matière d'éducation primaire et secondaire et de persévérance scolaire, Nicole Léger, le député de Rimouski et porte‑parole en matière de lutte à la pauvreté, de solidarité et d'économie sociale, Harold LeBel, ainsi que le député de Rosemont et porte‑parole en matière de services sociaux, Jean‑François Lisée, dénoncent les attaques libérales envers les familles du Québec.
« Le gouvernement libéral s'en prend directement aux familles en reportant le développement des places en service de garde, en voulant implanter une taxe famille qui mettrait fin à l'universalité des tarifs et, maintenant, en sous-entendant que le Régime québécois d'assurance parentale passera au tordeur. La politique familiale du Québec donne pourtant des résultats exceptionnels : les taux de natalité et d'activité des mères n'ont cessé d'augmenter au cours des cinq dernières années. Appuyer les jeunes parents est primordial et bénéfique pour l'ensemble de la société; ce n'est pas une dépense comptable, c'est un investissement », a déclaré Mathieu Traversy.
De son côté, Nicole Léger s'est dite inquiète des « coupes Bolduc », qui touchent directement les services aux élèves et les familles. « Le ministre Yves Bolduc ne prend pas ses responsabilités en mettant la faute sur les écoles, alors que son cabinet a lui-même proposé une liste de 32 secteurs dans lesquels couper. Il est clair que les élèves seront touchés par les décisions libérales, notamment ceux provenant des milieux plus défavorisés », a-t-elle déploré.
Le gouvernement s'en prend aux plus vulnérables
« L'action du gouvernement libéral exclut les plus démunis de notre société. Nous devons revoir la loi pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale. Visiblement, les cibles que nous nous étions fixées il y a dix ans ne sont pas toutes atteintes. Nous devons faire le bilan et définir de nouveaux objectifs, loin de l'austérité libérale », a ajouté Harold LeBel.
« Les organismes communautaires prennent soin de notre monde et des plus vulnérables. L'inquiétude qu'ils ressentent doit être entendue par le gouvernement. Et celui-ci doit se tenir debout devant les initiatives fédérales touchant le milieu de l'itinérance, entre autres », a conclu Jean-François Lisée.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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