QUÉBEC, le 29 févr. 2012 /CNW Telbec/ - L'Institut national d'optique (INO) de Québec est fière d'accueillir l'honorable Christian Paradis, ministre de l'Industrie et ministre d'État à l'agriculture, ainsi que M. Steven MacLean, président de l'Agence spatiale canadienne (ASC), pour assister au dévoilement de sa nouvelle technologie, baptisée MicroFlow.
Technologie actuelle
Le cytomètre en flux est un outil standard utilisé depuis les années 60 pour examiner des échantillons biologiques. Cependant, c'est un appareil complexe, coûteux et limité à être opéré dans les laboratoires médicaux et de recherche en sciences de la vie. De plus, il requiert du personnel hautement qualifié. Ceci se traduit par des délais dans l'analyse des prélèvements et donc par un temps de réponse plus long pour la mise en place du traitement approprié. Aussi, plusieurs régions du globe n'ont pas accès à un tel instrument, précisément par manque de ressources matérielles et humaines.
Innovation
Grâce à son expertise en fibre optique et en lasers, et au support de l'ASC, l'INO a conçu un appareil capable de diagnostiquer, in situ, les maladies infectieuses. En plus du diagnostic très rapide, l'appareil est moins coûteux, complètement automatisé et de la taille d'une boîte à chaussures. L'astronaute canadien Chris Hadfield sera le premier à utiliser Microflow lors de sa mission sur la Station spatiale internationale en 2013.
Sur terre, MicroFlow ouvre la porte à une foule d'applications. Facilement transportable, il permettra par exemple la surveillance à faible coût de l'état immunitaire des patients infectés par le VIH dans les pays défavorisés. Dans les collectivités éloignées au nord du Canada, il n'est pas rare de voyager 200 km et plus pour accéder à des hôpitaux régionaux et à des services de tests de diagnostic. Dans les régions canadiennes plus peuplées, la disponibilité de MicroFlow dans les cliniques médicales réduira considérablement le temps d'attente pour les diagnostics de maladies infectieuses, puisque l'analyse sera effectuée sur place et en temps réel. Finalement, comme la communauté internationale vise à faire voyager les astronautes sur de plus longues distances afin d'atteindre des astéroïdes et la planète Mars, la technologie médicale MicroFlow sera un élément clé permettant de garder l'équipe en bonne santé.
Exploitation par Handyem
L'expertise acquise par l'INO en cytométrie a déjà fait son chemin dans le marché. La technologie Microflow est présentement développée en tant qu'instrument pour la réalisation de diagnostics au point d'intervention et de surveillance pharmacologique. De fait, à l'été 2011, l'INO a essaimé sa 27e entreprise en accordant une licence sur sa propriété intellectuelle de la plateforme de cytométrie, pour des applications médicales sur la terre, à une nouvelle entreprise canadienne nommée Handyem.
À propos de l'INO
Concepteur et développeur de technologies de premier plan, l'INO est le plus important centre d'expertise en optique/photonique à vocation industrielle au Canada. Chef de file international dans son domaine, elle a créé, à ce jour, plus de 4 500 solutions sur mesure pour le compte d'entreprises québécoises et canadiennes œuvrant dans divers secteurs d'activité.
Bas de vignette : "MicroFlow de l'INO (Groupe CNW/INO (INSTITUT NATIONAL D'OPTIQUE))". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20120229_C8598_PHOTO_FR_10618.jpg
Richard Deschênes, responsable - support stratégique et commercial
Institut national d'optique
Tél : (418) 657-7406, poste 2321
Courriel : [email protected]
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