Première réaction des établissements universitaires au lancement de la
nouvelle Stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation
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CONFERENCE DES RECTEURS ET DES PRINCIPAUX DES UNIVERSITES DU QUEBEC (CREPUQ)28 juin, 2010, 11:14 ET
MONTRÉAL, le 28 juin /CNW Telbec/ - À la suite d'une première analyse de la nouvelle Stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation (SQRI) 2010-2013, la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) salue les efforts faits par le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, monsieur Clément Gignac, pour maintenir le cap sur la recherche, la science et la technologie.
Des investissements importants
La CREPUQ considère que le renouvellement de la Stratégie est, en soi, une excellente nouvelle pour le Québec puisqu'elle permettra de soutenir la relève scientifique et de consolider notre position en recherche dans l'ensemble canadien et sur la scène nord-américaine.
"Le renforcement de certains programmes comme les bourses d'excellence, les stages internationaux et les bourses en milieu de pratique, qui représentent pour les étudiants québécois près de 40 M$ sur trois ans, viendront soutenir la formation et permettre l'intégration en entreprise d'une main-d'œuvre hautement qualifiée et innovante", a indiqué le président du Conseil d'administration de la CREPUQ, monsieur Denis Brière, recteur de l'Université Laval.
On retrouve également dans la SQRI des mesures qui encourageront une plus grande collaboration entre les universités et les entreprises, et ce, afin de favoriser l'amélioration de la performance, l'innovation et la compétitivité des entreprises. Ces interactions avec les universités et les centres de transfert de technologie sont particulièrement cruciales pour l'essor des PME.
Pour les établissements universitaires, il est important de reconnaître la qualité scientifique des projets qui sont mis sur pied. Ces mesures représentent des investissements sur trois ans de 51 M$ pour l'appui à la recherche en partenariat, 38 M$ pour l'appui à l'émergence d'entreprises technologiques et 22 M$ pour le soutien aux organismes de liaisons et de transfert.
De plus, 180 M$ seront investis sur trois ans pour la mise sur pied de cinq projets mobilisateurs qui contribueront au "développement d'une économie créative, innovante et verte".
Des éléments à suivre
Le président désigné du Comité de la recherche de la CREPUQ, monsieur Joseph Hubert, vice-recteur à la recherche et aux relations internationales de l'Université de Montréal, souligne l'importance de l'ajout de fonds à "Recherche Québec", mais mentionne que "l'importance de la recherche fondamentale dans tous les domaines du savoir mériterait d'être soulignée davantage dans la SQRI, notamment à titre de contribution essentielle et unique des universités au système d'innovation. Des investissements dans la recherche fondamentale ont forcément des effets bénéfiques à long terme, entre autres, sur l'innovation et le développement économique et social. Il faut également rappeler la contribution indispensable de la recherche en sciences humaines et sociales ainsi que l'importance de l'innovation sociale, dont il est fait trop brièvement mention dans la SQRI."
Quant à la mise sur pied du Fonds Recherche Québec, regroupant le Fonds de recherche en santé du Québec, le Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies et le Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture, "la CREPUQ invite le gouvernement à faire preuve de prudence, car l'existence de trois fonds distincts a permis, jusqu'à maintenant, de répondre adéquatement aux besoins spécifiques des trois secteurs de la communauté de la recherche en plus d'offrir aux chercheurs d'ici un avantage comparatif dans leurs interactions avec les organismes subventionnaires fédéraux", a déclaré monsieur Daniel Zizian, président-directeur général de la CREPUQ.
Finalement, la CREPUQ note la mise sur pied prochaine d'un comité stratégique en science et innovation, et y perçoit la volonté du gouvernement de renforcer son leadership en recherche et innovation. La CREPUQ souhaite collaborer à la mise en place de ce nouveau comité afin de participer à la réflexion autour d'enjeux tels que la recherche, la science, la technologie et l'innovation.
Dans les prochaines semaines, la CREPUQ procédera à une analyse approfondie de la SQRI.
La CREPUQ regroupe les établissements universitaires du Québec. Elle agit comme porte-parole auprès du gouvernement et des milieux intéressés par l'enseignement et la recherche universitaires. Elle est également un outil de coordination et de concertation entre les universités, un centre de recherche au service des administrations universitaires, un agent coordonnateur de services communs, ainsi qu'un centre de ressourcement et de réflexion pour ses membres.
Renseignements: Chantal Pouliot, directrice des communications, Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec, 514 288-8524, poste 244
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