Des travailleurs canadiens déclarent que la partie la plus frustrante d'une recherche d'emploi
est l'attente interminable d'une réponse; près d'un quart des travailleurs perdent tout intérêt
dans la semaine suivant l'entrevue initiale
TORONTO, le 11 août 2016 /CNW/ - Tout est dans le choix du moment comme on dit, et pour les entreprises qui cherchent à embaucher, cela peut faire la différence entre engager un bon candidat et le perdre. Pour plus de six travailleurs canadiens sur dix (64 pour cent) qui ont répondu au sondage de Robert Half, la partie la plus frustrante d'une recherche d'emploi est l'attente interminable d'une réponse positive ou négative après une entrevue. Près d'un quart (24 pour cent) des travailleurs perdent tout intérêt dans l'entreprise s'ils n'ont pas de nouvelles dans la semaine suivant l'entrevue initiale. De plus, 47 pour cent des répondants perdent tout intérêt s'ils n'ont pas de nouvelles une à deux semaines après l'entrevue.
Le sondage « Temps de recrutement » de Robert Half a examiné ce que pensaient les travailleurs du processus de recherche d'emploi, plus précisément leurs opinions sur le délai entre l'organisation de l'entrevue initiale et l'offre d'emploi. Plus de 400 travailleurs canadiens occupant un emploi de bureau ont été interrogés par un cabinet de recherche indépendant pour cette étude.
« Les professionnels hautement qualifiés, surtout ceux qui possèdent de l'expérience dans la conformité à la réglementation, les nouvelles technologies d'affaires et l'analyse financière peuvent répondre à plusieurs offres d'emploi par semaine », a déclaré Greg Scileppi, président des activités canadiennes de recrutement chez Robert Half International. « Les candidats qui ont des capacités compétitives et plusieurs options se tourneront vers les organisations qui non seulement leur montrent de l'intérêt, mais qui présentent aussi un processus de recrutement bien organisé et déterminé. »
Les responsables du recrutement qui ne prennent pas de décisions opportunes doivent assumer plusieurs conséquences, notamment la perte de candidats. Lorsqu'ils sont confrontés à un long processus d'embauche, 46 pour cent des répondants au sondage perdent tout intérêt et continuent leur recherche d'emploi, tandis que 16 pour cent des personnes décident de rester dans leur emploi courant. Près de deux personnes sur cinq (39 pour cent) ont déclaré qu'un processus d'embauche prolongé les amène à se poser des questions sur la capacité de l'organisation à prendre d'autres décisions. « Le processus d'embauche est l'occasion pour une entreprise de créer une première bonne impression sur des employés potentiels, et cela reflète la culture générale de l'entreprise », a indiqué M. Scileppi. « Si les gens ont l'impression que leur avancement professionnel risque d'être entravé par une organisation lente et indécise, ils pourraient choisir de renoncer complètement au poste convoité. »
Quand peut-on juger qu'un délai est trop long? Les résultats du sondage pourraient surprendre certains responsables de recrutement. De la journée de l'entrevue initiale à la journée de l'offre, le plus important pourcentage des travailleurs - 32 pour cent - ont déclaré qu'un processus qui durait de 15 à 21 jours était trop long. Vingt-neuf pour cent des répondants pensaient qu'un délai de 7 à 14 jours était trop long.
L'embauche est l'une des décisions les plus importantes qu'une entreprise puisse prendre, et le risque de commettre des erreurs amène certaines entreprises à étirer le processus en ajoutant des jours, voire des semaines avant de prendre une décision finale. Mais, cette façon de faire entraîne souvent la perte des meilleurs candidats et la reprise à zéro du processus de recherche. « Ultimement, les entreprises doivent être prêtes et présenter une stratégie de recrutement à la fois exhaustive et souple », a ajouté M. Scileppi. Il propose les étapes suivantes pour améliorer les délais :
- Déterminer le besoin. S'agit-il d'un emploi à temps plein, d'un projet ou d'un emploi temporaire? Est-ce que quelque chose vous empêche d'embaucher le bon candidat maintenant?
- Réunir les intervenants. Établissez le délai pour le processus d'embauche et voyez à ce que chacun comprenne que l'embauche est la priorité. Réservez des plages du calendrier pour les entrevues. Examinez la description d'emploi et la plage salariale, et notez où vous pouvez disposer d'une marge de manœuvre pour le bon candidat. Créez un plan d'urgence pour régler tout problème d'horaire et déterminez qui détient l'approbation finale.
- Passer les candidats en entrevue. Menez l'entrevue de présélection au moyen de Skype ou de FaceTime. Regrouper les entrevues en personne, sur place en une journée si possible. Demandez immédiatement une rétroaction du candidat et des responsables d'embauche pour déterminer les niveaux d'intérêt.
- Maintenir les voies de communication ouvertes. Informez les candidats lorsque vous prévoyez prendre une décision finale. En cas de retard, appelez-les et informez-les d'un nouveau délai. Le silence peut indiquer un manque d'intérêt et encourager les personnes à continuer leur recherche d'emploi.
- Faire une offre. Faites une offre verbale conditionnelle à une vérification satisfaisante des références. Soyez prêt à négocier le salaire et les avantages et à déterminer la date de début d'emploi.
Robert Half
Robert Half compte plus de 325 établissements de dotation en personnel dans le monde et offre des services de recherche d'emploi en ligne sur les sites Web de ses divisions, lesquels sont tous accessibles par l'intermédiaire du site www.roberthalf.ca. Suivez @RobertHalf_CAFR sur Twitter ou consultez notre blogue au roberthalf.ca/fr/blog pour obtenir d'autres conseils sur le milieu de travail et pour suivre les tendances de l'embauche.
SOURCE Robert Half Canada
Naz Araghian, 416 865-2140, [email protected]
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