Près de 70 000 étudiants s'unissent pour mettre un frein aux projets d'oléoducs en sol québécois English
MONTRÉAL, le 6 nov. 2014 /CNW Telbec/ - Une nouvelle coalition d'associations étudiantes québécoises prend son envol aujourd'hui pour mettre un frein aux projets d'oléoducs en sol québécois.
Étudiant-e-s Contre les Oléoducs (ÉCO) représente aujourd'hui presque 70 000 étudiants et étudiantes du Québec. Ce nombre est appelé à gonfler d'ici la manifestation du 15 novembre organisée par le groupe.
ÉCO rejoint la chaude contestation de l'oléoduc Energy East de Transcanada et le renversement de la ligne 9B d'Enbridge par des dizaines de communautés à travers le Québec, dont les victimes de première ligne des changements climatiques: les Premières nations.
« Plus que jamais, notre génération est prête à agir pour combattre les changements climatiques » remarque le co-porte-parole de ÉCO et vice-président de la Concordia Student Union (CSU), Anthony Garoufalis-Auger. « ÉCO veut mobiliser le plus grand mouvement étudiant de l'Amérique du Nord derrière une seule bannière: ces oléoducs ne passeront pas! »
ÉCO espère affaiblir l'industrie des sables bitumineux en pétrole acheminé au Québec mais destiné à l'exportation, suivant l'exemple d'autres groupes qui réussi à ralentir des projets d'oléoducs en Colombie-Britannique et aux États-Unis.
La Coalition appelle à des actions non-violentes pour mettre un frein aux projets d'oléoducs et d'extraction de ressources. ÉCO envoie un message clair aux pétrolières et leurs investisseurs: les étudiants et étudiantes du Québec ne resteront pas indifférents alors que les pétrolières détruisent l'environnement et menacent l'avenir de notre planète.
Les membres de la coalition donnent rendez-vous à la population québécoise le 15 novembre à Montréal. La manifestation partira de la Place Norman-Bethune (coin Guy et De Maisonneuve) à 13h. L'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) appelle ses membres à participer à la manifestation, et, comme la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), s'oppose aux projets d'oléoducs.
« La communauté scientifique toute entière nous le répète: il y a urgence », ajoute Julie Chamberland, co-porte-parole de ÉCO et responsable aux affaires nationales et politiques de la Fédération étudiante de l'Université de Sherbrooke (FEUS). « Les pétrolières ont vendu notre avenir. Se résigner à la catastrophe sans résister serait suicidaire. »
Pour en apprendre plus sur ÉCO, consultez www.coalitioneco.org.
SOURCE : Concordia Student Union
Pour plus d'informations, ou pour une entrevue, contactez: Français: Jérémie Bédard au 514-222-5684, Anglais: Ethan Cox au 514-662-0070
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