Près de 75 % des Québécois•e•s s'opposent à l'étalement urbain : l'APCHQ dévoile la recette gagnante face au « pas dans ma cour » lors de son Congrès
MONTRÉAL, le 21 nov. 2024 /CNW/ - Lors de son Congrès annuel, l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ) a dévoilé les résultats d'un sondage exclusif réalisé en partenariat avec la firme Léger, portant sur le phénomène du « pas dans ma cour ».
Cette enquête réalisée (n=1 004) auprès d'un échantillon représentatif de la population québécoise, révèle les conditions favorables à l'acceptabilité du développement de projets immobiliers dans un contexte de crise historique de l'habitation.
L'étalement urbain : un enjeu préoccupant
Le sondage révèle que près de 75 % de la population québécoise s'inquiète de l'impact des nouveaux projets dans des zones non développées, telles que les terres agricoles et les milieux naturels, en raison de leur potentiel à nuire à l'environnement et à l'autonomie alimentaire. Cette donnée montre un rejet marqué de l'étalement urbain, renforçant l'idée que la densification dans les zones urbaines déjà existantes est la solution.
Pour l'APCHQ, ce constat confirme qu'il faut densifier des zones urbaines déjà existantes, pour développer des projets à la fois attrayants et respectueux des préoccupations environnementales. « Densifier, c'est créer des quartiers vivants et économiquement dynamiques, tout en limitant l'impact sur les terres agricoles et les espaces naturels sensibles. En augmentant les espaces verts, en améliorant les infrastructures et en favorisant des environnements de vie bien pensés, nous pourrons faire face au phénomène du « pas dans ma cour », souligne Maxime Rodrigue, président-directeur général de l'APCHQ.
Les conditions favorisant l'acceptation de projets de grande densité
- Augmenter les espaces verts (48 %)
- Améliorer les infrastructures (45 %)
- Construire des habitations qui respectent l'environnement (41 %) 
En misant sur des projets densifiés et bien intégrés, il est possible de respecter les attentes de la population québécoise, tout en bâtissant en milieu urbain un avenir qui répond aux besoins de toutes et tous, pour ainsi mettre un terme au phénomène du « pas dans ma cour ».
Le Congrès de l'APCHQ sera l'occasion d'échanger également au sujet des autres freins à une résolution de la crise de l'habitation : l'état des infrastructures, la relation entrepreneur•e-municipalité et la relation des entrepreneur•e•s avec Hydro-Québec, pour n'en citer que quelques-uns.
Pour consulter l'étude
À propos de l'APCHQ
Fondée en 1961, l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ) est un organisme privé à but non lucratif qui, à travers son réseau et ses associations régionales, représente et soutient plus de 28 000 entreprises de l'industrie de la construction résidentielle et de la rénovation. Elle est, depuis 1995, l'Association patronale ayant le mandat de négocier la convention collective au nom des employeur•e•s du secteur de la construction résidentielle. L'APCHQ a pour mission d'être une actrice de changement rassembleuse au bénéfice de la société québécoise et agit comme un moteur de développement social et économique par la promotion de la durabilité et de la qualité en habitation.
SOURCE APCHQ inc.
Renseignements : Cyriaque Gaborieau, Conseiller en relations médias et affaires publiques, Cell. : 514 237-7096, [email protected]
Partager cet article