Près de la moitié des cadres canadiens sont submergés par l'information
Les cadres du secteur public sont 20 % plus susceptibles de souffrir de surdose d'information que ceux du secteur privé
MONTRÉAL, le 3 mai /CNW/ - Quarante-sept pour cent des cadres canadiens disent qu'ils sont submergés par la quantité d'informations qu'ils reçoivent. Par ailleurs, 96 % des cadres interrogés ont déclaré qu'il est important d'avoir accès à de l'information afin de pouvoir prendre de meilleures décisions pour leur entreprise. Ce sont quelques-uns des résultats d'un récent sondage SAS/Léger Marketing publié aujourd'hui.
Ce sentiment de surcharge peut être attribuable en partie à la façon dont les cadres perçoivent l'information qu'ils reçoivent. Lorsqu'on leur a demandé si l'information qu'ils ont concernant leur service ou le rendement de leur entreprise leur est utile, près d'un tiers (31 %) ont déclaré que l'information est parfois, rarement ou jamais utile. En revanche, seulement 23 % ont affirmé que l'information leur est toujours utile.
Ils ont également soulevé des problèmes concernant l'exactitude des données, la rapidité de leur diffusion et la facilité à les comprendre. Vingt-neuf pour cent ont déclaré que l'information est parfois, rarement ou jamais facile à comprendre, 27 % ont affirmé la même chose à propos de son exactitude et près de la moitié (44 %) ont soulevé le même problème concernant la rapidité de sa diffusion.
"Dans cette ère de l'information, les chefs d'entreprise ont besoin de recevoir des informations qui sont faciles à comprendre, exactes et opportunes. Mettez ces trois facteurs ensemble et l'information devient utile", a déclaré Jean-François Ouellet, professeur en marketing à HEC Montréal. "Si l'un de ces trois piliers s'effondre, le système échoue. Si vous ne comprenez pas l'information, qu'elle soit exacte ou opportune a peu d'importance. Au bout du compte, elle n'aura pas beaucoup de valeur pour l'entreprise."
Le secteur public se sent submergé
Dans l'ensemble, les cadres du secteur public étaient 20 % plus susceptibles de se sentir submergés par l'information que ceux du secteur privé (53 % contre 43). Cela pourrait s'expliquer en partie par le fait qu'il était plus probable qu'ils affirment que les politiques organisationnelles étaient un obstacle à l'amélioration de l'utilisation des données pour obtenir un avantage concurrentiel (35 % contre 26), qu'ils croient que leur organisation ne dépense pas suffisamment sur les technologies d'analyse d'affaires (53 % contre 45) et que la gestion du risque était deux fois plus susceptible d'être une question d'affaires prioritaire (8 % contre 4).
"La surdose d'information n'est généralement pas causée par un seul problème, mais plutôt par une combinaison de facteurs", a déclaré M. Ouellet. "Si l'information n'est pas facile à comprendre ni suffisamment précise, et si elle est utilisée pour gérer le risque, lequel est un problème complexe et difficile à résoudre, cette combinaison peut mener à une surdose."
Se démarquer par rapport à la concurrence
Le sondage a également révélé comment les organisations obtiennent un avantage concurrentiel.
- Qualité des produits et services : 63 % - Approche vis-à-vis de la clientèle : 55 % - Main-d'oeuvre qualifiée : 50 % - Solide équipe de gestion : 41 % - Innovation dans les produits et services : 35 % - Technologie de l'information : 30 % - Faibles coûts : 18 %
"Étant donné que nous vivons dans l'ère de l'information, je suis surpris que la TI se retrouve en bas de la liste", a affirmé Cameron Dow, vice-président du marketing chez SAS Canada. "Il existe une grande opportunité pour les organisations de mieux utiliser leurs informations pour obtenir un avantage concurrentiel, ce qui inclut la fabrication de meilleurs produits et une approche davantage centrée sur la clientèle. Le Canada aura du retard sur le reste du monde si nous ne commençons pas à utiliser l'information de manière plus efficace."
Québec en 2008 par rapport à 2010
Un sondage SAS similaire a été mené au Québec en 2008. Si nous comparons les deux sondages (2008 et 2010), nous remarquons que beaucoup moins de cadres au Québec se sentent submergés par l'information. Bien qu'un plus grand pourcentage d'entreprises utilise l'analyse d'affaires et que plus de cadres estiment qu'ils pourraient travailler plus efficacement grâce à l'analyse d'affaires, ceux-ci sont moins nombreux à être satisfaits du montant dépensé par leur entreprise.
Je suis submergé par l'information : - 2010 - 42 % (national 47 %) - 2008 - 59 % Mon entreprise pourrait être plus efficace grâce à l'analyse d'affaires : - 2010 - 75 % (national 77 %) - 2008 - 66 % Mon entreprise utilise actuellement l'analyse d'affaires : - 2010 - 57 % (national 60 %) - 2008 - 49 % Mon entreprise dépense suffisamment sur l'analyse d'affaires : - 2010 - 40 % (national 44 %) - 2008 - 48 %
De plus, les répondants canadiens du sondage de 2010 ont révélé que :
- 53 pour cent affirment que les données sont l'atout le plus sous-utilisé dans leur organisation - 81 pour cent ont déclaré que leur personnel pourrait partager davantage leurs informations - 76 pour cent ont déclaré qu'ils prendraient de meilleures décisions professionnelles s'ils avaient les bons outils à leur disposition pour analyser l'information plus efficacement - Bien que 77 % aient déclaré que leur entreprise pourrait fonctionner plus efficacement si elle utilisait des logiciels d'analyse d'affaires, seuls 60 % ont déclaré que leur entreprise utilise actuellement des logiciels d'analyse commerciale - Moins de la moitié (44 %) ont déclaré que leur entreprise dépense suffisamment sur la technologie d'analyse d'affaires - Quel service utilise le plus l'analyse d'affaires : - Finances : 25 % - Exploitation et fabrication : 14 % - Ventes : 13 % - Marketing/publicité/RP : 12 % - Direction des affaires : 12 % - Service à la clientèle : 10 % - RH : 4 % - Risque et conformité : 3 %
Pour consulter le résumé, veuillez visiter le : www.sas.com/offices/NA/canada/downloads/SAS-Business-Study-Fr.pdf
À propos du sondage
Le sondage en ligne a été effectué pour SAS Canada par Léger Marketing, la plus grande entreprise d'études de marché indépendante au Canada, entre le 3 et le 26 mars 2010, auprès d'un échantillon représentatif de 1 022 décideurs d'entreprises. Cette méthode simule un échantillon aléatoire qui produirait une marge d'erreur maximale de +/- 3,1 pour cent, 19 fois sur 20. Le sondage de 2008 a été mené entre le 23 mai et le 2 juin 2008, auprès d'un échantillon représentatif de 374 décideurs d'entreprises au Québec. Le sondage est considéré comme exact avec une marge d'erreur de +/- 5,0 pour cent, 19 fois sur 20.
À propos de SAS
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