Pres des trois quart des femmes de l'Ontario pensent à tort qu'un test Pap permet de déceler les infections transmises sexuellement English
TORONTO, le 11 avril 2016 /CNW/ - Près des trois quart (74 pour cent) des femmes de l'Ontario pensent à tort qu'un test Pap permet de déceler les infections transmises sexuellement, et près de la moitié (48 pour cent) pensent qu'un test Pap permet de déceler le cancer vaginal, selon un nouveau sondage commandité par Action Cancer Ontario. Le sondage a également révélé que près de la moitié (49 pour cent) des femmes qui y ont répondu ne savent pas que l'on peut prévenir le cancer du col de l'utérus.
En 2015, environ 640 femmes de l'Ontario ont reçu un diagnostic de cancer du col de l'utérus, et environ 150 sont décédées de cette maladie. Au cours du mois d'avril, Action Cancer Ontario a établi un partenariat avec la Société canadienne du cancer pour accroître la sensibilisation à l'égard de la prévention du cancer du col de l'utérus et de l'importance des examens de dépistage.
« Il importe que les femmes sachent que le cancer du col de l'utérus peut être prévenu dans presque tous les cas grâce à des examens de dépistage périodiques, le suivi rapide et approprié des résultats anormaux et une immunisation contre le VPH, explique la Dre Joan Murphy, Directrice clinicienne du Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l'utérus de Action Cancer Ontario.
Les femmes qui n'ont pas passé un test Pap au cours des trois dernières années devraient parler dès que possible à leur médecin de famille. »
Le test Pap est un examen de dépistage simple qui peut contribuer à prévenir le cancer du col de l'utérus. Les femmes de 21 à 69 ans devraient passer un examen de dépistage du cancer à l'aide d'un test Pap tous les trois ans si elles ont ou ont déjà eu des activités sexuelles. Le test permet de déceler les transformations anormales des cellules du col de l'utérus, mais il ne peut dépister d'autres cancers dans les organes reproducteurs comme le cancer ovarien, ni les infection transmises sexuellement comme la chlamydia, la gonorrhée ou le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Un test Pap peut être réalisé au bureau de votre médecin de famille et, si vous n'avez pas de médecin, vous pouvez passer le test dans une clinique sans rendez-vous ou une clinique de santé sexuelle.
Principales constatations du sondage :
- Près de trois quart (74 pour cent) des femmes qui ont répondu au sondage pensaient à tort que le test Pap permet de déceler les infections transmises sexuellement, plus particulièrement le virus du papillome humain (VPH) (51 pour cent), la chlamydia (40 pour cent), la gonorrhée (36 pour cent) et la vaginose bactérienne (34 pour cent).
- Parmi les 90 pour cent des femmes qui savaient que le test Pap permet de déceler le cancer, près de la moitié (48 pour cent) pensaient à tort qu'il permet de déceler le cancer vaginal. Plus d'un tiers croyaient que le test peut déceler le cancer ovarien (37 pour cent) et le cancer utérin (34 pour cent).
- 61 pour cent des femmes ayant participé au sondage savaient qu'un test Pap devrait être réalisé tous les trois ans; par contre, 75 pour cent des femmes ne savaient pas quand elles pouvaient cesser de passer des test Pap et pensaient qu'elles devaient le faire pendant une période indéfinie.
- Quatre femmes sur cinq savaient que les tests Pap périodiques contribuent à réduire les risques d'apparition d'un cancer du col de l'utérus (82 pour cent), mais beaucoup moins connaissaient les autres méthodes de protection : seulement 44 pour cent connaissaient l'immunisation contre le VPH, 24 pour cent l'utilisation d'un condom et 22 pour cent le fait d'être monogame.
Selon Susan Flynn, Directrice principale de la prévention du cancer, Division ontarienne de la Société canadienne du cancer, « la promotion de la prévention du cancer et des examens de dépistage est l'une des priorités essentielles de la Société canadienne du cancer. Nous avons participé avec plaisir au partenariat de Action Cancer Ontario pour cette importante initiative qui vise à permettre aux femmes d'accorder la priorité à leur santé et à prendre rendez-vous pour un test Pap si elles sont en retard pour leurs examens. »
La majorité des cas de cancer du col de l'utérus sont diagnostiqués chez des femmes qui n'ont jamais passé d'examen de dépistage ou ne l'ont par fait régulièrement. Action Cancer Ontario envoie des lettres aux femmes admissibles pour les inviter à prendre rendez-vous pour un test Pap et à passer un examen de dépistage du cancer du col de l'utérus. Des lettres sont également envoyées aux femmes pour leur rappeler qu'elles doivent assurer un suivi avec leur fournisseur de soins de santé à propos des résultats de l'examen et pour leur rappeler qu'il est temps de passer un nouvel examen.
« En Ontario, les femmes de 21 à 69 ans ont accès à des examens de dépistage du cancer du col de l'utérus structurés, coordonnés et de grande qualité grâce au Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l'utérus, explique le Dr Eric Hoskins, ministre de la Santé et des Soins de longue durée. Le dépistage est une méthode bien établie pour stopper le cancer du col de l'utérus avant son apparition et réduire le nombre de décès provoqués par cette maladie. L'augmentation des taux de participation aux examens de dépistage du cancer dans la province est un élément important de la stratégie de notre gouvernement Priorités aux patients : Plan d'action en matière de soins de santé ».
Téléphonez dès aujourd'hui à votre médecin pour prendre rendez-vous pour votre test Pap. Pour en savoir davantage à propos de la campagne ou pour trouver une clinique près de chez vous, consultez le site http://fr.cancercare.on.ca/paptest.
À propos du sondage :
Entre le 25 février et le 3 mars 2016, Angus Reid a réalisé un sondage en ligne auprès de 1 018 résidentes de l'Ontario choisies de façon randomisée qui avaient entre 35 et 49 ans. La marge d'erreur, qui évalue la variabilité de l'échantillonnage, serait de ±/ 3.1 %, 19 fois sur 20, pour un échantillon de probabilités ayant les mêmes dimensions. Les écarts dans ou entre les totaux découlent d'un arrondissement.
À propos de Action Cancer Ontario :
Action Cancer Ontario joue un rôle important en fournissant aux spécialistes, organismes et responsables politiques les connaissances et les instruments les plus récents permettant de prévenir le cancer et de dispenser aux patients des soins de grande qualité. À cette fin, il recueille et analyse des données à propos des services de cancérologie, les associe aux données de recherche et les transmet aux milieux des soins de santé sous forme de lignes directrices et de normes. Il contrôle et évalue également le rendement du réseau de cancérologie et supervise l'allocation de fonds et un modèle de gestion qui relie le financement au rendement, ce qui rend les fournisseurs de soins de santé davantage responsables et assure la valorisation des investissements faits dans le réseau.
Action Cancer Ontario fait participer activement les personnes atteintes d'un cancer et leur famille à l'élaboration, la constitution et l'évaluation du réseau de cancérologie de l'Ontario, et travaille à l'amélioration du rendement du réseau en favorisant la qualité, la responsabilité, l'innovation et la valorisation.
À propos de la Société canadienne du cancer :
La Société canadienne du cancer est un organisme communautaire national voué à la prévention du cancer, qui sauve des vies et soutient les personnes atteintes d'un cancer grâce à des fonds de recherche, des services et la promotion des droits. Nous sommes le plus important organisme de bienfaisance au Canada, nous luttons contre toutes les formes de cancer et nous sommes l'une des principales sources de statistiques et d'informations sur le cancer. Pour en savoir davantage, veuillez composer le 1 888 939-3333 ou consulter le site cancer.ca.
English Version available.
SOURCE Cancer Care Ontario
Pour en savoir davantage, veuillez communiquer avec : Action Cancer Ontario, Erin MacFarlane, Conseillère en communications, Téléphone : 1-855-460-2646, Courriel : [email protected]; Société canadienne du cancer, Division ontarienne, Susan Fekete, Spécialiste des communications, Téléphone : 613-723-1744, poste 3616, Courriel : [email protected]
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