Prévention de l'exploitation sexuelle - « Le gouvernement a laissé tomber les jeunes filles et garçons », déplore Manon Massé
QUÉBEC, le 22 mars 2017 /CNW Telbec/ - En cessant de financer adéquatement la prévention de l'exploitation sexuelle sur le terrain, le gouvernement a abandonné les jeunes filles et garçons, estime la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé.
« Le gouvernement a laissé tomber les jeunes filles et garçons. Les pimps ont le champ libre, déplore Manon Massé. Ça fait deux ans que les organismes n'ont plus d'argent pour envoyer des intervenantes là où le recrutement se fait : sur le terrain. L'exploitation sexuelle des jeunes ne se règlera pas à partir d'une salle de réunion ou d'un poste de police, mais près des métros, dans les écoles et les centres commerciaux. En cessant de financer l'intervention terrain, on a laissé les jeunes aux mains des vampires du crime organisé qui recrutent de plus en plus, mais surtout de plus en plus jeune. Ça donne froid dans le dos. »
La solidaire demande au ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux et à la ministre à la Protection de la jeunesse, Lucie Charlebois, de réparer leurs erreurs et de ramener le Programme de prévention de l'exploitation sexuelle des jeunes abolit en cachette en 2014, privant les organismes de 1,4 million $ par année pour contrer le recrutement.
« Ça fait un an que le scandale des fugues et du recrutement au centre jeunesse de Laval a secoué le Québec et ni le ministre de la Sécurité publique ni la ministre déléguée à la Protection de la jeunesse ne sont se sont assurés que les moyens qu'ils prenaient étaient les adéquats, malgré les promesses faites en conférence de presse pour calmer l'indignation du public. Même leur programme Prévention jeunesse doté d'une enveloppe de 3 millions $ sur 5 ans a raté la cible! Ce programme annoncé en vitesse prévient tout sauf l'exploitation sexuelle! Seuls 75 000 $ de Prévention jeunesse sont actuellement dédiés à l'intervention terrain à Longueuil. Rien ailleurs, ni même à Montréal, véritable plaque tournante de la prostitution juvénile. De l'amateurisme! », estime Manon Massé.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont, Attachée de presse, [email protected], 418-473-2579
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