Prévisions de la HSBC sur le commerce international : Les exportations d'énergie stimulent les échanges commerciaux du Canada à court terme, l'Asie continuant d'offrir des occasions aux entreprises English
- L'indice de confiance dans les échanges commerciaux de la HSBC s'établit à 112 pour le Canada, ce qui est nettement supérieur au niveau neutre et laisse entendre que les entreprises canadiennes sont optimistes à l'égard des occasions d'accroître leurs affaires à l'échelle mondiale.
- Le quart des entreprises canadiennes sondées s'attendent à ce que l'Asie présente les meilleures occasions d'affaires à court terme.
VANCOUVER, le 16 sept. 2014 /CNW/ - Selon les plus récentes prévisions de la HSBC sur le commerce international qui portent sur les tendances affichées par le secteur canadien de l'énergie, l'activité économique mondiale devrait se raffermir au cours de la prochaine année et l'accélération de la croissance aux États-Unis et en Chine devrait dynamiser les exportations canadiennes à court terme. À long terme, l'accès du Canada aux marchés émergents en rapide croissance sera tributaire de l'augmentation des capacités des infrastructures énergétiques.
La demande et les prix de l'énergie dans le monde devraient augmenter en 2015 et la production du Canada demeure supérieure à la demande intérieure, offrant ainsi au pays un énorme potentiel d'accroissement de ses exportations d'énergie ailleurs qu'aux États-Unis, son principal marché actuel.
Linda Seymour, vice-présidente à la direction, responsable en chef des services aux entreprises, Banque HSBC Canada, souligne ce qui suit : «Le pétrole représentera près de 50 % de l'augmentation des exportations au cours des deux prochaines années; toutefois, de 2017 à 2020, ce poids devrait être ramené à moins de 20 %. Pour que le Canada demeure un acteur important sur le marché mondial de l'énergie, les entreprises canadiennes doivent accroître et diversifier leurs stratégies d'exportation d'énergie. Le transport par chemin de fer jouera un rôle de premier plan jusqu'en 2020, après quoi, selon certaines études, les projets de pipeline prévus devraient permettre de relever ce défi. Si le Canada arrive à mettre en place l'infrastructure nécessaire, il sera en bonne position pour devenir un exportateur mondial de pétrole, plutôt que de rester concentré sur le marché américain.»
À l'heure actuelle, 97 % des exportations d'énergie du Canada sont destinées aux États-Unis. Celles-ci devraient croître de 7,4 % de 2014 à 2016, puis le rythme de croissance ralentira pour s'établir à un peu plus de 5 % par la suite. En revanche, les exportations de pétrole vers la Chine augmenteront de 53,7 % de 2014 à 2016, puis de 10 à 14 % par la suite. Par conséquent, la part des exportations de carburant du Canada vers la Chine, qui s'élevait à 0,2 % en 2013, devrait passer à 0,9 %, en 2020, et à 2,5 %, en 2040. La croissance des importations énergétiques en provenance du Canada sera aussi plus soutenue en Europe.
Perspectives à court terme
La croissance du PIB du Canada devrait s'accélérer un peu, le taux passant de 2,0 % à 2,1 % en 2014, le rééquilibrage étant plus long que prévu. La croissance des dépenses de consommation, qui s'établissait à 2,4 %, devrait ralentir à 2,2 % en 2014, puisque les ménages poursuivent leur désendettement. Une remontée des investissements durant le second semestre ne sera pas suffisante pour neutraliser la baisse annualisée de 3,9 % au premier trimestre, ce qui donne à penser que la contribution des investissements sera faible cette année.
Les pays où les exportations canadiennes augmenteront le plus rapidement en 2014-2016 devraient être le Mexique, la Corée et la Chine. Les marchés où les importations canadiennes afficheront la plus forte croissance pendant la même période seront le Mexique, la Turquie et le Royaume-Uni.
Indice de confiance dans les échanges commerciaux de la HSBC
L'indice de confiance dans les échanges commerciaux de la HSBC pour le Canada, qui avait atteint 115 il y a six mois, a reculé légèrement pour s'établir à 112, un résultat inférieur à la moyenne mondiale de 116. Toutefois, l'indice demeure nettement supérieur au niveau neutre de 100, ce qui laisse supposer que les perspectives pour les échanges commerciaux continuent de s'améliorer, mais plus lentement qu'avant.
Les États-Unis demeurent importants sur le plan stratégique pour les échanges commerciaux du Canada, 76 % des répondants au sondage ayant indiqué ce pays comme principal partenaire commercial. L'Asie (18 %) et, en particulier, la Chine (12 %) viennent ensuite.
Les répondants au sondage s'attendent à de meilleures occasions d'échanges commerciaux avec les marchés asiatiques dans un proche avenir. Un quart des entreprises canadiennes sondées ont indiqué que l'Asie offrira les meilleures occasions d'expansion des affaires au cours des six prochains mois, comparativement à 42 % des répondants à l'échelle mondiale. Parmi les sociétés canadiennes sondées, 60 % ont mentionné les fluctuations des taux de change comme principal obstacle aux exportations et importations tandis que 44 % des répondants ont mentionné que les coûts des services essentiels, comme l'expédition, la logistique et l'entreposage, étaient un obstacle important.
D'ajouter Mme Seymour : «De nombreuses options s'offrent aux entreprises canadiennes qui veulent surmonter les obstacles liés aux échanges commerciaux avec la Chine. Selon un autre récent sondage de la HSBC, un nombre peu élevé, mais croissant, d'entreprises canadiennes choisissent le renminbi (RMB) comme devise de règlement des opérations, pour des raisons de commodité, pour réduire au minimum le risque de change et parce que leurs contreparties commerciales le leur demandent. Ces résultats sont soutenus par une étude mondiale indiquant qu'un nombre croissant d'entreprises chinoises règlent leurs opérations en RMB, environ le quart des répondants au sondage chinois ayant mentionné que c'est la devise qu'ils utilisent le plus.»
Perspectives à long terme
La récente diminution de la part du Canada dans les exportations mondiales a incité des entreprises à commencer à diversifier leurs échanges commerciaux au profit du Mexique et de l'Asie. D'ici 2017, la Chine sera le marché où les exportations canadiennes augmenteront le plus rapidement, et l'Inde, la Turquie et la Chine ceux qui enregistreront la croissance la plus forte au chapitre des importations destinées au Canada.
Sur le plan sectoriel, le pétrole devrait demeurer le principal moteur des exportations de 2014 à 2020. Par conséquent, les investissements dans les pipelines et les installations de GNL pourraient permettre d'accroître sensiblement les exportations d'énergie du Canada. Le matériel de transport et la machinerie industrielle contribueront aussi fortement à la croissance des exportations canadiennes.
La HSBC prévoit qu'à partir de 2016, la croissance des échanges commerciaux à l'échelle internationale s'accélérera considérablement d'une année à l'autre, les marchés développés et en développement revenant sur la scène mondiale. Cela devrait se traduire un accroissement des échanges représentant des billions de dollars chaque année, lorsque les entreprises tireront parti de la hausse de la consommation dans les marchés émergents et que les marchés en développement stabiliseront leurs niveaux de productivité.
Selon les prévisions de la HSBC sur le commerce international, les échanges commerciaux de produits dans le monde devraient plus que tripler entre 2014 et 2030.
Pour recevoir les nouvelles les plus récentes du service de presse de la HSBC, suivez-nous sur Twitter : www.twitter.com/HSBC_Press.
Pour obtenir un exemplaire du rapport sur les prévisions de la HSBC sur le commerce international ou de plus amples renseignements, ouvrez une session sur le site http://www.globalconnections.hsbc.com/.
Les prévisions de la HSBC sur le commerce international regroupent des statistiques sur les 25 pays et territoires dont les échanges commerciaux sont les plus importants.
Notes aux rédacteurs :
Prévisions de la HSBC sur le commerce international - modélisées par Oxford Economics
Oxford Economics a créé, pour la HSBC, un service personnalisé qui offre des prévisions quant aux échanges commerciaux bilatéraux pour la totalité des importations et des exportations de produits, en fonction des propres analyses et prévisions de la HSBC à l'égard de l'économie mondiale afin de générer un portrait complet des échanges commerciaux bilatéraux pour la totalité des importations et des exportations de produits, ainsi que des balances commerciales entre 180 paires de pays.
Oxford Economics utilise un cadre de modélisation mondial, basé en partie sur les liens commerciaux, qui assure une parfaite cohérence entre tous les pays. Les prévisions tiennent compte de facteurs tels que le taux de croissance de la demande dans le pays destinataire et la compétitivité du pays exportateur. Les exportations, les importations et les balances commerciales sont établies selon les estimations historiques et les prévisions pour les périodes suivantes : 2014-2016, 2017-2020 et 2021-2030. Les secteurs sont définis selon la Classification type pour le commerce international (CTCI) établie par les Nations Unies et regroupés dans 30 catégories. Pour obtenir de plus amples informations à propos de la modélisation des secteurs, consultez le http://www.globalconnections.hsbc.com/
L'indice de confiance dans les échanges commerciaux de la HSBC
L'indice de confiance dans les échanges commerciaux de la HSBC, qui est établi par TNS pour le compte de la HSBC et qui couvre 23 marchés, constitue la plus vaste enquête mondiale sur la confiance des entreprises. Les résultats présentés ici regroupent les prévisions de 5 800 exportateurs, importateurs et négociants de PME pour les six prochains mois à l'égard : du volume des échanges; des risques encourus par les fournisseurs; des besoins de financement du commerce international et de l'accès à ce type de financement; de l'incidence des taux de change; et de la réglementation. Le sondage présenté ici a été effectué en novembre et en décembre 2013, et évalue les attentes et les perceptions d'hommes d'affaires quant aux perspectives de croissance de leur entreprise et de leurs activités commerciales internationales au cours des six prochains mois.
Services aux entreprises de la HSBC
Depuis presque 150 ans, la HSBC est présente là où il y a de la croissance et aide ses clients à saisir les occasions qui se présentent à eux. Aujourd'hui, les Services aux entreprises de la HSBC répondent aux besoins de clients - de la petite entreprise jusqu'à la multinationale - dans près de 60 marchés développés et émergents aux quatre coins du monde. Ils aident les entreprises à prendre de l'expansion en leur offrant des outils et des conseils, notamment en matière de fonds de roulement, de financement du commerce international et de gestion des paiements et des fonds. Forte d'un réseau couvrant les trois quarts des zones de commerce mondiales, la HSBC est le chef de file mondial dans les services de commerce international et les services bancaires aux entreprises. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site www.hsbc.com/1/2/business-and-commercial.
À propos de la Banque HSBC Canada
La Banque HSBC Canada, filiale de la société HSBC Holdings plc, est le chef de file des banques internationales au Canada. Le Groupe HSBC sert des clients du monde entier à partir de plus de 6 200 bureaux répartis dans 74 pays et territoires en Europe, en Asie, dans les Amériques, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Avec des actifs de 2 754 milliards de dollars US au 30 juin 2014, la HSBC est l'un des plus importants établissements de services bancaires et financiers du monde.
SOURCE : Banque HSBC Canada
Sharon Wilks
Vice-présidente adjointe, responsable en chef des relations avec les médias
Banque HSBC Canada
416-868-3878
Aurora Bonin
Première directrice, relations avec les médias
Banque HSBC Canada
604-641-1905
Partager cet article