Primes indécentes pour les recteurs d'universités - La CAQ réclame une loi-cadre
QUÉBEC, 11 juin 2015 /CNW Telbec/ - Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d'enseignement supérieur et député de Chambly, Jean-François Roberge, réclame que le gouvernement instaure une loi-cadre afin de s'assurer que les hauts dirigeants des universités ne s'accordent plus de primes ou de salaires indécents comme c'est le cas présentement.
Le porte-parole caquiste rappelle que depuis les derniers mois, on assiste à un spectacle désolant dans les universités. « À McGill, l'ex-rectrice a reçu 750 000$ depuis qu'elle a quitté ses fonctions. À l'Université Laval, c'est le même constat: les hauts dirigeants ont des conditions d'après-mandat et des primes de départ indécentes. Pendant ce temps, le réseau universitaire traîne un déficit accumulé de 2,8 milliards de dollars », fait-t-il valoir. Il ajoute du même souffle qu'au bout du compte, ce sont les étudiants et les institutions qui paient le prix de la mauvaise gouvernance, puisque les universités coupent dans les services aux étudiants et font des déficits.
Jean-François Roberge insiste sur le fait que cette situation a été dénoncée à plusieurs reprises et que le rapport du Sommet sur l'enseignement supérieur propose d'établir une loi-cadre sur la gouvernance des universités. « Le rapport souligne que dans l'état actuel des choses, le ministre n'a aucune prise pour formuler aux universités ses exigences. Je tends la main au ministre pour travailler avec lui sur une loi-cadre sur les universités », conclut-il.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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