Problèmes à l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec - Les résultats des examens de septembre 2023 seront retardés
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Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - FIQ05 oct, 2023, 08:15 ET
MONTRÉAL, le 5 oct. 2023 /CNW/ - Les représentantes de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - FIQ ont rencontré hier la direction de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) pour discuter du dernier rapport du Commissaire à l'admission aux professions et de ses conséquences. Elles ont alors appris que non seulement les résultats d'examen de septembre 2022 et de mars 2023 sont remis en question, mais également que le dévoilement des résultats de septembre 2023 sera retardé, à cause de l'implication récente de l'Office des professions du Québec (OPQ).
"Déjà qu'on a fait croire à tort à des candidates compétentes qu'elles avaient échoué, mais en plus si elles ont tenté de repasser l'examen, on va les pénaliser encore en retardant le dévoilement des résultats d'examen. On comprend que l'implication de l'Office a des impacts sur l'Ordre, mais on dirait que personne ne pense aux candidates qui ont été lésées, deux fois plutôt qu'une", explique Julie Bouchard, présidente de la FIQ.
La FIQ partage la frustration des candidates recalées : la Fédération surveille le dossier de très près et ne permettra jamais que les droits d'une seule membre soient brimés.
"Les candidates à l'exercice de la profession infirmière (CEPI) sont des membres à part entière de la FIQ. Nous allons donc défendre leurs droits avec vigilance et revendication. Si le Commissaire et l'Office des professions jugent que le rehaussement de la note de passage depuis 2022 n'est pas valide, alors nous devons croire que certaines membres ont été brimées. Il n'est pas question que des professionnelles en soins qualifiées doivent subir les conséquences d'un examen mal corrigé ou d'une note de passage arbitrairement rehaussée", explique Julie Bouchard, présidente de la FIQ.
Le récent rapport du Commissaire souligne que les CEPI ont fait face à un manque de soutien pédagogique et d'encadrement, à une charge de travail trop élevée, alors qu'elles se préparaient à l'examen de septembre 2022. Le matériel préparatoire à l'examen a aussi pu faire défaut. La FIQ rappelle que les CEPI méritent des conditions de travail et d'exercice favorisant leur apprentissage et leur réussite de l'examen.
Parallèlement, l'Office des professions du Québec (OPQ), qui est responsable de s'assurer que les ordres professionnels agissent pour protéger le public, estime que l'OIIQ doit corriger prestement les problèmes dans son examen. Il est important de noter que malgré le fait que les problèmes des examens ont été rapportés depuis plus d'un an, dans un contexte pandémique, le gouvernement ne s'est aucunement impliqué et a laissé traîner le dossier.
"Le plus frustrant, dans toute cette histoire, c'est de voir à quel point l'Ordre, l'Office et le gouvernement se sont traînés les pieds. Ça fait plus d'un an que des candidates qualifiées remettent en question leurs compétences. Pour certaines, ça veut dire un an à se demander si elles vont rester dans la profession. C'est inacceptable et ça démontre le manque de respect du gouvernement pour les professionnelles en soins », conclut Julie Bouchard.
La FIQ compte plus de 80 000 membres, infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques œuvrant dans les établissements de santé aux quatre coins du Québec. Elle est une organisation féministe, composée à près de 90 % de femmes, vouée à la défense de ses membres, mais également à celle des patient-e-s et du réseau public de santé.
SOURCE Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - FIQ
Félix Tremblay, Conseiller syndical, Relations de presse, 418 559-2223, [email protected]
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