Prochain budget de l'administration Tremblay : les commerçants montréalais
sont inquiets.
MONTRÉAL, le 11 janv. /CNW Telbec/ - À deux jours du dépôt du budget de l'administration Tremblay, l'Association des Sociétés de développement commercial de Montréal tient à manifester son opposition à une éventuelle hausse des taxes foncières non résidentielles et résidentielles que prévoirait l'administration Tremblay, tel que mentionné dans La Presse du 7 janvier. Selon les informations obtenues par le quotidien, il semble que les citoyens devront absorber une hausse moyenne de 6 %, en comptant de plus l'introduction probable d'une taxe d'affaires. L'ASDCM est extrêmement préoccupée par les conséquences qu'auraient cette hausse sur la vitalité des artères commerciales de Montréal, en cette période de ralentissement économique, et s'oppose vigoureusement à l'introduction d'une nouvelle taxe d'affaires qui rendrait encore plus vulnérable les places d'affaires montréalaises face à la concurrence de toute la région métropolitaine.
Une hausse des taxes aurait un impact négatif sur les 14 000 commerces et places d'affaires membres de l'ASDCM. "Une hausse des taxes représente, en dollars absolus, l'équivalent d'une réduction du revenu net de nos gens d'affaires, ce qui contribuerait à affaiblir davantage le commerce de proximité et les artères commerciales de Montréal", dit M. Michel Depatie, vice-président et porte-parole de l'ASDCM. "En plus de réduire les revenus nets des commerçants, une hausse des taxes pourrait entraîner des pertes d'emplois", ajoute-t-il.
L'ASDCM s'élève également contre la hausse des taxes résidentielles, qui réduirait le pouvoir d'achat des consommateurs montréalais et rendrait encore plus inaccessible l'achat d'une propriété, entre autres, pour les jeunes familles.
"Nous venons de traverser l'une des pires crises économiques que nous ayons connues et la situation demeure fragile malgré une reprise annoncée pour 2010. Seulement sur la rue Ste-Catherine entre Atwater et Delorimier, le taux de locaux commerciaux inoccupés atteint 7,6 %, ce qui est majeur considérant que cette artère commerciale est la plus importante de Montréal", observe Michel Depatie. L'Association croit fermement qu'une hausse des taxes constituerait un frein à la relance économique et à la revitalisation de Montréal.
L'artère commerciale montréalaise offre tous les volets de l'expérience urbaine et fait partie de notre patrimoine collectif. Elle est la seule destination commerciale accessible à toutes les catégories de citoyens et assure des liens fonctionnels entre les pôles résidentiels, culturels et d'emplois. Il est essentiel de trouver des façons de redynamiser, stimuler et appuyer collectivement le commerce de proximité et les artères commerciales de quartier, car la prospérité future et le rayonnement de notre métropole en dépend.
Nous maintenons notre engagement à contribuer au développement des artères commerciales montréalaises en partenariat avec la Ville. Nous souhaitons cependant qu'elle soit sensible à nos préoccupations et à celles de nos membres.
Formée en 2007, l'Association des Sociétés de développement commercial de Montréal regroupe 15 sociétés de développement commercial, lesquelles comptent près de 14 000 commerces et places d'affaires. Les 15 SDC représentent les communautés d'affaires de 12 artères commerciales et de 3 districts commerciaux (Vieux-Montréal, Destination Centre-ville et, nouvellement formée, La Petite Italie). Les membres de l'Association fournissent pas moins de 280 000 emplois et paient approximativement 500 millions $ en taxes municipales annuellement.
Renseignements: Relationniste: Isabelle Bleau, Isabelle Bleau Communications, (514) 933-2523, Cell.: (514) 992-8319, [email protected]; Source: Michel Depatie, vice-président de l'Association des Sociétés de développement commercial de Montréal, (514) 522-3797 poste 23, [email protected]
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