Proches aidants à bout de souffle - « Du soutien, ça presse! » - Harold LeBel
QUÉBEC, le 28 août 2020 /CNW Telbec/ - À la lumière de ce qu'indique un récent sondage du Regroupement des aidants naturels du Québec (RANQ), le député de Rimouski et porte-parole du Parti Québécois pour les aînés et les proches aidants, Harold LeBel, presse la ministre responsable des Aînés et des Proches Aidants, Marguerite Blais, de mettre en œuvre des mesures venant réellement et directement soutenir les proches aidants, et ce, de toute urgence.
EN BREF
- Les résultats du sondage que publie le RANQ sont sans équivoque : les proches aidants sont à bout de souffle et font face à des défis colossaux.
- La pandémie n'a fait qu'aggraver cette situation déjà alarmante et, pour l'instant, rien n'est prévu pour soulager la détresse des proches aidants.
- La ministre Blais doit se mettre à l'écoute des proches aidants et, surtout, des organismes communautaires en première ligne, et passer à l'action dès aujourd'hui.
« On estime que un Québécois sur quatre peut être considéré comme un proche aidant. Tout le monde admet d'emblée que l'apport de ces gens est précieux, voire essentiel. Mais qui va les soutenir, eux? », se questionne le député de Rimouski.
Car en effet, d'après les données recueillies par le RANQ, les personnes proches aidantes font face à une foule de difficultés, que la crise de la COVID-19 n'a fait qu'exacerber. « Sur le plan financier, d'abord : 20 % des répondants ont déclaré que les dépenses liées à leur rôle avaient augmenté d'environ 900 $ par mois ce printemps, alors que près des deux tiers d'entre eux n'étaient pas admissibles aux programmes gouvernementaux, comme la PCU. Il faut aussi considérer que la pandémie a fait en sorte que plusieurs services, par exemple d'entretien ménager ou de transport, ont été suspendus, ce qui est venu alourdir encore davantage la tâche des proches aidants. Ajoutez à cela le stress, l'isolement, l'épuisement, sans compter que de nombreux proches aidants sont eux-mêmes âgés… leur situation est tout simplement intenable, même à court terme », juge Harold LeBel.
C'est pourquoi le député en appelle à la ministre qui leur est dédiée, Marguerite Blais. « Ces derniers mois, j'ai souvent entendu Mme Blais parler des maisons des aînés, mais rarement des défis auxquels sont confrontés les proches aidants, en raison, notamment, du manque de soins et de services à domicile. Or, dans la chaîne de la santé, ce maillon en est un de première importance! La ministre a beau avoir déposé, en juin, un projet de loi visant à reconnaître et à soutenir les personnes proches aidantes, d'ici son adoption, rien n'est prévu pour elles. Même pas dans le plan d'action en cas de deuxième vague! », a-t-il déploré.
D'ailleurs, lors de l'étude des crédits, Harold LeBel a bien tenté d'en apprendre davantage sur les intentions du gouvernement quant aux proches aidants, mais il n'a eu droit qu'à un match de ping-pong entre les ministres Blais, Carmant et Dubé. « Ultimement, la ministre responsable des Proches Aidants, c'est Marguerite Blais. C'est donc son devoir de prendre la réelle mesure de la détresse exprimée par les personnes proches aidantes et les organismes communautaires sur le terrain, et de leur proposer rapidement des solutions, du concret. Autrement, le Québec aura à faire face à de graves conséquences, entre autres pour les personnes aînées, handicapées ou en perte d'autonomie », a prévenu le député de Rimouski.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Thomas Gaudreault, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 456-2282
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