Procréation assistée - Gaétan Barrette doit saisir l'urgence d'agir
QUÉBEC, le 19 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Le flou persiste toujours quant à l'application de la loi 20, et ce, malgré les nombreux couples qui se sont vus refuser du jour au lendemain le remboursement du programme de procréation assistée à la suite de l'adoption de la loi 20. Accompagné de couples et de la Présidente de l'Association des couples infertiles du Québec, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé et député de Lévis, François Paradis, a demandé au ministre de la Santé, Gaétan Barrette, de s'engager personnellement à ce que tous les cas soient traités justement et dans les plus brefs délais.
« La fin du programme public de procréation assistée est un véritable cafouillis. C'est le désordre total pour les couples qui avaient commencé des traitements de fécondation in vitro, qui devaient avoir droit à un sursis de six mois, mais qui viennent de se faire claquer la porte au nez par le système. Le ministre a fait le choix de mettre fin au programme de procréation assisté, il a le devoir, au nom des couples qui sont présents avec nous aujourd'hui, de clarifier la situation et de réussir la transition », a déclaré François Paradis.
Jeudi, lors de la période des questions, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a une fois de plus minimisé l'ampleur du phénomène au lieu de rassurer les couples présents dans les tribunes qui étaient venus pour témoigner de leur expérience, a indiqué M. Paradis. Il y a, entre autres, Marie-Claude Morency, qui suit présentement un traitement de fécondation in vitro.
« Ma prescription date du 2 novembre dernier. Pourtant, vendredi dernier, nous avons eu le malheur et la déception de recevoir un appel de notre clinique pour nous annoncer que mes médicaments n'étaient pas couverts par la RAMQ. Ça représente plus de 15 000 $ de frais qu'on ne peut tout simplement pas débourser. On demande simplement de respecter les engagements qui ont été pris et de respecter ma date de prescription. C'est notre plus grand rêve de devenir parents », a partagé Mme Morency, la voix émotive.
Le député de Lévis a rappelé que les employés affectés à la ligne Info-citoyen mise en place par le gouvernement ne sont pas formés et sont incapables de répondre aux questions complexes des couples qui ont pourtant droit aux délais de six mois. « En réalité, les patients sont souvent référés à une boîte vocale au ministère de la Santé et ne peuvent qu'espérer un retour d'appel avec des réponses souvent imprécises. Le ministre doit prendre l'engagement clair qu'il va clarifier les zones grises dès aujourd'hui », a conclu François Paradis.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Samuel Poulin, Attaché de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-254-3754, [email protected]
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