Programme de l'expérience québécoise - Le PLQ demande au premier ministre d'intervenir
MONTRÉAL, le 20 juin 2020 /CNW Telbec/ - Des élus du Parti libéral du Québec demandent au premier ministre François Legault de se rendre à l'évidence une bonne fois pour toutes et d'intervenir pour remettre de l'ordre dans le dossier du Programme de l'expérience québécoise.
Depuis l'annonce de la nouvelle mouture du PEQ, le PLQ est préoccupé par les nouveaux délais de traitement, l'allongement de l'expérience requise pour être admissible au programme, qui passe de 12 mois à 36 mois ainsi que de l'absence d'une clause de droits acquis. Cela risque de compliquer la vie des étudiants, mais aussi des employeurs. D'ailleurs, des employeurs et acteurs importants de divers réseaux comme le Conseil du patronat, Manufacturiers et Exportateurs du Québec, les cégeps, les universités via le Bureau de coopération interuniversitaire et plusieurs autres organisations partagent des inquiétudes semblables.
« Les PME du Québec seront pénalisées en raison des décisions du gouvernement de la CAQ en la matière. Le gouvernement a créé un problème de toute pièce pour justifier une réforme qui n'était en aucun cas nécessaire. Il doit revenir sur sa décision! »
M. Monsef Derraji, député de Nelligan et porte-parole de l'opposition officielle en matière de PME et d'innovation.
« Dans la deuxième mouture du PEQ, on constate qu'un certain cheminement a été fait, mais on ne peut pas se contenter de si peu. La promesse du ministre doit être respectée. Une clause de droits acquis doit en faire partie pour les étudiants et les travailleurs étrangers qui ont fait le choix de venir s'installer au Québec sur les critères de l'ancien programme ».
M. Gaétan Barrette, député de La Pinière et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'immigration.
« Nos réseaux universitaires sont préoccupés. Ce sont pour la grande majorité des jeunes personnes qui parlent français et qui répondent à la demande sur le marché du travail. Nous devons garder des cerveaux venant de l'étranger qui participe pleinement et activement à la richesse du Québec. »
Mme Christine St-Pierre, députée de l'Acadie et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'enseignement supérieur.
« Le PEQ est un programme efficace d'accès à la résidence permanente au Québec qui gagnait en popularité grâce à son efficacité et sa simplicité. Le Québec pouvait donc, chaque année, assurer une main-d'œuvre en demande pour les entreprises en régularisant le statut de travailleur étranger. Plusieurs écoles de formation professionnelle comptent sur cette clientèle pour assurer leur survie ».
Mme Francine Charbonneau, députée de Mille-Îles et porte-parole de l'opposition officielle en matière de formation professionnelle et d'éducation aux adultes.
« La décision du gouvernement de complexifier les règles fait en sorte que le Québec est maintenant moins attractif que les autres provinces canadiennes. Il est désolant de constater qu'à l'international, le Québec perd déjà des plumes avec les réformes du PEQ. On ne peut pas promettre un mirage à ces gens, nous devons être à la hauteur de ce que nous promettons ».
Mme Nicole Ménard, députée de Laporte et porte-parole de l'opposition officielle en matière de relations internationales.
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Frédéric Labelle, Responsable des relations médias, Aile parlementaire libérale, 438 831-0549
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