Programme de soins de santé maternelle et infantile des G8 et G20 - La CSN
réclame l'inclusion des services d'avortement
MONTRÉAL, le 13 juin /CNW Telbec/ - La CSN s'associe, aujourd'hui le 13 juin, à l'ensemble des groupes qui manifestent pour dénoncer le refus du gouvernement Harper d'inclure l'avortement dans le plan des G8 et G20 pour la santé maternelle et ses attaques contre le droit à l'avortement au Canada. "C'est un leurre de penser que la santé maternelle peut être assurée en excluant le recours à l'avortement. Le gouvernement Harper fait preuve de mépris envers les femmes des pays pauvres et tente de leur imposer leur idéologie. Ici même au Canada aussi, la droite cherche à interdire à nouveau l'avortement. Il nous faut protester haut et fort contre toute velléité de retourner aux années noires des broches à tricoter", de clamer Claudette Carbonneau, présidente de la CSN.
La CSN reproche au premier ministre du Canada de laisser ses députés déposer des projets de loi privés, ce qui lui permet de relancer le débat au pays sans que ce soit la position officielle du gouvernement. Ses députés ne se cachent même plus et manifestent ouvertement devant le parlement avec les groupes pro-vie.
En outre, la ferveur de la droite religieuse s'est trouvée ravivée à tel point que le cardinal Marc Ouellet s'est demandé devant 200 militants pro-vie "pourquoi une femme victime de viol devrait commettre un crime à son tour en se faisant avorter ?" Malgré les nombreuses critiques soulevées par ses propos incendiaires, le cardinal en a remis en disant que le débat sur l'avortement est rouvert. "N'en déplaise à Monseigneur Ouellet, le débat est clos depuis longtemps ! d'affirmer Claudette Carbonneau. Pas de contraception, pas de cours d'éducation sexuelle, pas d'avortement ! Sur quelle planète vivent les conservateurs et les prélats, alors que 70 000 femmes meurent chaque année dans le monde des suites d'un avortement clandestin, ce qui représente 13 % des décès liés à la maternité. Ce que nos gouvernements doivent réaffirmer, c'est le droit des femmes de disposer librement de leur corps", de conclure la présidente de la CSN.
Renseignements: Jacqueline Rodrigue, Cell: 514 773-0060
Partager cet article