Programme fédéral d'infrastructures - L'Association de la construction du Québec souhaite un meilleur étalement des investissements dans le temps
MONTRÉAL, le 6 juill. 2012 /CNW Telbec/ - L'Association de la construction du Québec (ACQ) estime que le prochain programme d'infrastructures du gouvernement du Canada doit s'étendre sur une plus longue période, soit 10 ans, pour permettre aux donneurs d'ouvrages d'avoir tout le temps nécessaire pour prioriser, planifier et concevoir les meilleurs projets. L'apport de trop d'argent en même temps dans un programme d'infrastructures amène un débalancement des ressources en main-d'œuvre, en matériaux et en équipements. Il apparaît important, pour limiter le coût des constructions, que le programme soit étalé sur plusieurs années.
« La préoccupation des donneurs d'ouvrages doit être la réalisation des meilleurs projets plutôt que la réalisation dans les plus courts délais», a déclaré Jean Pouliot, président de l'ACQ, qui prenait part vendredi matin, à la table ronde concernant le plan d'infrastructures à long terme à l'invitation du ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités et ministre de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, M. Denis Lebel.
« Les délais du nouveau programme doivent respecter la capacité de réalisation de l'industrie. Un financement fédéral pour les infrastructures qui est adéquat, durable, prévisible et à long terme est essentiel, afin de créer une stabilité et de permettre aux gouvernements et à l'industrie de gérer leurs ressources humaines et leurs ressources en capital de façon à assurer des rendements élevés en contrepartie des fonds investis », estime M. Pouliot.
Lors de la table ronde, l'ACQ a aussi fait valoir que la coordination entre les différents paliers de gouvernement demeure un des aspects déterminants pour assurer l'étalement des travaux. C'est particulièrement le cas en région, où les travaux mieux répartis dans le temps vont permettre de meilleures retombées sur l'économie locale, en plus d'assurer une rétention des travailleurs à plus long terme. Il serait souhaitable aussi que les appels d'offres soient lancés plus tôt en saison, pour permettre une répartition des travaux sur une plus longue période de l'année.
«Nous saluons le ministre Denis Lebel qui a pris le temps d'entendre les intervenants sur le terrain. Nous sommes persuadés que nos propositions ont été bien comprises et qu'elles viendront améliorer un programme qui contribue au développement de notre industrie », a conclu le président de l'ACQ.
À propos de l'ACQ
Par le biais de ses différents mandats de promotion et de défense des intérêts des entrepreneurs en construction, l'ACQ représente quelque 15 000 entreprises, qui emploient plus de 100 000 travailleurs. Ses membres, travaillant principalement dans les secteurs institutionnel-commercial et industriel (IC/I), comptent plus de 55 % des 159 millions d'heures travaillées prévues dans l'industrie en 2012. Selon la Loi R-20, l'ACQ est l'agent patronal négociateur pour tous les employeurs des secteurs IC/I. Elle est également présente dans le secteur résidentiel par l'entremise de ses plans de garantie Qualité Habitation et Qualité Rénovation. Pour en savoir plus sur l'ACQ : acq.org
Source : Association de la construction du Québec
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Eric Côté, agent médias
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