OTTAWA, le 24 janv. 2019 /CNW/ - Le gouvernement du Canada est engagé à protéger l'environnement et notre patrimoine naturel tout en stimulant notre économie.
Aujourd'hui, Catherine McKenna, la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, a annoncé que le projet aurifère Magino n'est pas susceptible d'entraîner des effets environnementaux négatifs importants lorsque les mesures d'atténuation sont prises en compte. Le projet, proposé par Prodigy Gold Incorporated, comprend la construction, l'exploitation, la désaffectation et la fermeture d'une mine d'or à ciel ouvert et d'un concentrateur de métaux sur place situés près de Dubreuilville, en Ontario. Le projet, évalué à 427 millions de dollars, pourrait créer jusqu'à 550 emplois pendant la construction et 350 emplois lors de l'exploitation, pendant la durée de vie du projet, selon des chiffres fournis par le promoteur.
Pour prendre sa décision, la ministre a tenu compte du rapport d'évaluation environnementale et des commentaires reçus du public et des groupes autochtones. L'approche et les principes provisoires du gouvernement en matière d'évaluation environnementale permettent d'assurer que les décisions relatives aux projets reposent sur des consultations significatives auprès des peuples autochtones, les commentaires du public et des preuves scientifiques, y compris les connaissances traditionnelles autochtones, et sur une évaluation des émissions de gaz à effet de serre.
La déclaration de décision de la ministre établit 120 conditions visant à protéger les poissons et leur habitat, les oiseaux migrateurs, la santé humaine, l'usage courant des terres et des ressources à des fins traditionnelles et les espèces en péril, et renferme des mesures d'atténuation ainsi que des exigences relatives à un programme de suivi que le promoteur doit respecter.
Par exemple, pour atténuer les effets environnementaux potentiels, le promoteur devra gérer la qualité des effluents et des eaux de surface afin de protéger les poissons et leur habitat, entreprendre la remise en état progressive des terres et minimiser les émissions de poussières.
Cette décision fait suite à une évaluation environnementale rigoureuse fondée sur les données scientifiques réalisée par l'Agence canadienne d'évaluation environnementale avec la participation de groupes autochtones, du public et de ministères fédéraux, dont Pêches et Océans Canada, Environnement et Changement climatique Canada, Ressources naturelles Canada, Santé Canada et Transports Canada.
À la suite de cette décision, le promoteur devra obtenir des autorisations et des permis supplémentaires auprès de ministères fédéraux. L'Agence sera responsable de la surveillance et de l'application des conditions juridiquement contraignantes en vertu de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (2012).
Citation
« Le gouvernement s'emploie à protéger l'environnement tout en créant de bons emplois et en stimulant l'économie. À la suite de l'obtention de preuves scientifiques rigoureuses, de vastes consultations auprès des Autochtones et du public, et de la mise en place de conditions visant à protéger les terres, l'eau, la faune et les droits des Autochtones, ce projet peut aller de l'avant et créer des centaines de bons emplois pour la communauté et soutenir une croissance économique propre. »
- L'honorable Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique
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SOURCE Agence canadienne d'évaluation environnementale
Sabrina Kim, Attachée de presse, Cabinet de la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, 819-743-7138; Marissa Harfouche, Conseillère en communications, Agence canadienne d'évaluation environnementale, 613-219-2789, [email protected]
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