Projet de forage à Gaspé : La FCCQ demande au gouvernement du Québec de s'assurer que le projet puisse aller de l'avant
MONTRÉAL, le 14 janv. 2013 /CNW Telbec/ - La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) déplore que la Ville de Gaspé ait récemment voté un règlement voulant interdire le forage sur son territoire. C'est pourquoi elle demande au gouvernement du Québec d'intervenir rapidement pour s'assurer que Pétrolia puisse entamer les activités de forage, comme il était prévu dès cette semaine, puisque l'entreprise a mis en place les mesures nécessaires pour se conformer aux exigences environnementales et a déjà obtenu les permis en ce sens du ministère des Ressources naturelles.
La FCCQ a pris la température des entreprises liées aux richesses naturelles
Rappelons que la Fédération était de passage à Gaspé le 30 novembre dernier à l'occasion d'une tournée régionale sur le thème des richesses naturelles, où elle a rencontré plusieurs entreprises œuvrant dans ce secteur. Ces dernières lui ont alors fait part de leur souhait que des projets économiques porteurs, comme celui de Pétrolia, puissent aller de l'avant et ce, avec l'appui des autorités locales - contrairement à ce que certains messages parus dans les médias ces derniers jours ont laissé entendre.
« Certes, nous comprenons l'importance de préserver un joyau touristique comme celui de la région de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, mais dans la mesure où l'entreprise n'en est qu'à sa phase d'exploration, il serait à nos yeux très prématuré de s'agiter en vain », affirme Mme Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la FCCQ. Rappelons d'ailleurs que l'Institut national de la recherche scientifique indiquait, vendredi dernier, qu'il était « pratiquement inconcevable » que le forage contamine les sources d'approvisionnement en eau potable de la ville de Gaspé.
Le Québec est encore dépendant du pétrole
Le pétrole représente aujourd'hui environ 40% du portefeuille énergétique québécois, et le Québec en dépendra pendant encore plusieurs décennies. Dans ce contexte, il est essentiel de pouvoir tirer profit des ressources qui se trouvent chez nous et ainsi réduire progressivement notre importation, qui se fait quasi-exclusivement par la voie maritime et nous coûte 12 milliards $ par année. Si nous y parvenons en donnant notre appui à des projets comme celui de Pétrolia, nous ouvrons la porte à notre enrichissement collectif grâce à une réduction de notre déficit commercial, à la création d'emplois hautement rémunérés et à des redevances versées à l'État. Rappelons aussi que, selon un sondage de la FCCQ mené par la firme CROP en décembre dernier, les Québécois appuyaient dans une plus large proportion le pétrole exploité ici plutôt que le pétrole conventionnel qui provient de l'Afrique, du Moyen-Orient ou de l'Amérique du Sud.
Le gouvernement doit accueillir et accompagner le développement
Ainsi, la FCCQ demande au gouvernement d'intervenir le plus promptement possible afin de ne pas compromettre la réalisation du projet. D'ailleurs, cet exemple confirme les préoccupations que la Fédération avait exprimées l'année dernière en commission parlementaire sur la révision du régime minier. « Alors que le gouvernement de l'époque songeait à donner des pouvoirs aux municipalités qui, ni plus ni moins, correspondaient à un droit de veto, nous croyons que l'exemple de la Ville de Gaspé confirme les appréhensions déjà exprimées par le passé. Les ressources naturelles qui se trouvent sur le territoire québécois appartiennent à l'ensemble des Québécois et c'est le gouvernement provincial qui est responsable de prévoir les conditions dans lesquelles les projets peuvent se réaliser », de conclure, Mme Bertrand. Aussi, tout en soulignant l'importance des consultations des municipalités et des citoyens, il faut reconnaître que le gouvernement du Québec est celui qui détient l'expertise pour encadrer efficacement les projets de développement des ressources naturelles.
Enfin, à l'heure où plusieurs s'inquiètent des nouvelles règles concernant l'assurance-emploi, garantir une diversité économique dans les régions demeure une condition essentielle pour en assurer la vitalité économique.
À propos de la FCCQ Grâce à son vaste réseau de plus de 150 chambres de commerce et 1200 entreprises du Québec, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 60 000 entreprises et 150 000 gens d'affaires exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l'économie et sur l'ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d'affaires et d'entreprises au Québec, la FCCQ est l'ardent défenseur des intérêts de ses membres au chapitre des politiques publiques, favorisant ainsi un environnement d'affaires innovant et concurrentiel. |
SOURCE : Fédération des chambres de commerce du Québec
Camilla Sironi
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