Projet de gaz naturel liquéfié Woodfibre - Décision concernant l'évaluation environnementale English
OTTAWA, le 18 mars 2016 /CNW Telbec/ - L'honorable Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique, a annoncé aujourd'hui que le projet de gaz naturel liquéfié Woodfibre, situé près de Squamish, en Colombie-Britannique, n'est pas susceptible d'entraîner des effets environnementaux négatifs importants.
Dans sa déclaration de décision concernant l'évaluation environnementale, la ministre a fixé des conditions juridiquement contraignantes, notamment des mesures d'atténuation et des exigences en matière de suivi, que le promoteur sera tenu de respecter pendant toute la durée de vie du projet.
« Le projet de gaz naturel liquéfié Woodfibre a fait l'objet d'une évaluation environnementale rigoureuse, fondée sur des données scientifiques et qui tient compte des commentaires et des points de vue du public et des Autochtones », déclare la ministre McKenna. « Le processus a bénéficié d'une expertise scientifique et technique, de connaissances traditionnelles autochtones et de commentaires constructifs qui m'ont soutenue dans ma prise de décision. »
Le gouvernement de la Colombie-Britannique a réalisé l'évaluation environnementale du projet de gaz naturel liquéfié Woodfibre au nom des gouvernements fédéral et provincial, avec la participation de plusieurs autorités fédérales expertes comme Transports Canada, Pêches et Océans Canada, Environnement et Changement climatique Canada, Ressources naturelles Canada et Santé Canada.
« Grâce à l'engagement de notre gouvernement visant à lutter contre les changements climatiques ainsi qu'à la démarche et aux principes provisoires que nous avons adoptés pour les évaluations environnementales, cet examen a aussi bénéficié d'une analyse des émissions de gaz à effet de serre prévues associées au projet. Le gouvernement fédéral a aussi tenu des consultations additionnelles auprès du public et des groupes autochtones. »
Les prochaines étapes consistent pour le promoteur à obtenir les autorisations et les permis requis, y compris les autorisations réglementaires de Pêches et Océans Canada et de Transports Canada.
Liens pertinents
- Document d'information - Projet de gaz naturel liquéfié Woodfibre
- Protocole d'entente avec la Colombie-Britannique pour la substitution d'évaluations environnementales
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Document d'information
Projet de gaz naturel liquéfié Woodfibre - Décision concernant l'évaluation environnementale
Le projet
Woodfibre LNG limitée propose de construire et d'exploiter une installation de liquéfaction du gaz naturel près de Squamish, en Colombie-Britannique, sur la rive nord-ouest de la baie Howe, en vue de permettre l'exportation par navire du gaz naturel liquéfié (GNL) vers les marchés mondiaux.
Le processus d'évaluation environnementale
La province de Colombie-Britannique a été autorisée à réaliser l'évaluation environnementale de substitution pour ce projet en février 2014, conformément aux conditions relatives à la substitution en vertu de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (2012) (LCEE 2012).
La Colombie-Britannique a produit un rapport d'évaluation (en anglais seulement) pour le projet, qui comprend ses conclusions et ses recommandations sur les effets environnementaux potentiels du projet, les mesures d'atténuation, l'importance des effets environnementaux négatifs et le programme de suivi.
L'Agence a examiné les résultats, les conclusions et les recommandations de la Colombie-Britannique par rapport aux exigences de la LCEE 2012, et la ministre de l'Environnement et du Changement climatique a examiné le rapport de la Colombie-Britannique avant de prendre sa décision.
Consultation publique
La Colombie-Britannique a consulté le public et les groupes autochtones tout le long du processus. Environnement et Changement climatique Canada a effectué une analyse des émissions de gaz à effet de serre prévues associées au projet. L'Agence a mené une consultation publique additionnelle à propos de cette analyse du 9 février au 1er mars 2016, et tous les commentaires reçus de la part du public et des groupes autochtones ont été pris en considération pour éclairer la prise de décision de la ministre.
Consultation avec les groupes autochtones
Les groupes autochtones ont été consultés tout au long du processus d'évaluation environnementale, de même que sur les conditions énoncées dans la déclaration de décision de la ministre. Les commentaires reçus ont été pris en compte au moment d'établir les conditions qui serviront de mesures d'atténuation des impacts sur la chasse, la pêche, la récolte d'espèces marines, le piégeage ainsi que la cueillette de plantes à des fins médicinales et alimentaires. Les conditions précisent aussi que le promoteur doit consulter les groupes autochtones sur l'élaboration et la mise en œuvre des stratégies d'atténuation et des exigences en matière de suivi.
Conditions
Les conditions juridiquement contraignantes qui font partie de la déclaration de décision de la ministre portent sur plusieurs effets environnementaux, notamment sur les poissons et leur habitat, les oiseaux migrateurs, la santé humaine, l'usage courant de terres et de ressources à des fins traditionnelles, de même que les ressources archéologiques et patrimoniales.
La déclaration de décision comprend également deux conditions liées à la gestion des gaz à effet de serre associés au projet.
SOURCE Agence canadienne d'évaluation environnementale
Personnes-ressources : Caitlin Workman, Attachée de presse, Bureau de la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, 819-938-9436, [email protected]; Karen Fish, Conseillère en communications, Agence canadienne d'évaluation environnementale, 613-957-0278, [email protected]
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