Projet de loi 100 : Les changements proposés pour le système de taxis mènera à plus de conducteurs en état d'ébriété
MONTRÉAL, le 19 mai 2016 /CNW Telbec/ - Aujourd'hui, l'Association québécoise de la vie nocturne, qui représente 75 établissements licenciés à vocation nocturne faisant partie d'une industrie qui s'élève à plusieurs milliards de dollars au Québec, annonce qu'elle est gravement préoccupée par le projet de loi 100 proposé par le gouvernement du Québec.
Plus particulièrement, l'Association est inquiète de l'intention du gouvernement de limiter le nombre de voitures sur la route―incluant les services de covoiturage urbain comme Uber―par l'entremise d'un système de permis désuet. Le projet de loi déposé introduit le concept de « prix dynamique » pour l'industrie du taxi traditionnel. Tel que rapporté par les médias, la loi proposée engendrerait fort probablement le départ de Uber du Québec.
Tenant compte de ces changements, non seulement les consommateurs auront moins d'options de transport mais elles seront davantage dispendieuses lors des heures de pointe comme tard le soir et les fin de semaines. Ceci aura comme effet de réduire les options de transport sécuritaires et augmenter les risques de conduite avec facultés affaiblies. Plus d'options sur la route signifient plus de moyens sécuritaires pour se rendre à la maison.
« À notre avis, ce projet de loi est dangereux, archaïque et complètement contraire aux intérêts de nos membres », a déclaré Sandy White, président de l'Association québécoise de la vie nocturne. « Contrôler l'offre de taxis peut être bénéfique pour l'industrie du taxi pour satisfaire la demande un lundi après-midi, mais s'avère désastreux pour un samedi soir. Plus d'options sur la route signifient l'accès à des moyens plus sécuritaires pour rentrer à la maison. Si ce projet de loi est adopté, l'insurrection contre Uber, le concept de prix dynamique et le contrôle du gouvernement par rapport à l'offre des taxis, va engendrer des conséquences désastreuses », a conclu M. White.
De plus, l'Association prévoit que le fardeau de coûts de transport plus élevés mènera à moins d'argent dépensé dans les bars et les restaurants en plus de se voir contraignez par les règlements gouvernementaux.
« Comme une alternative moins dispendieuse que les taxis traditionnels, Uber a été l'une des seules avenues pour notre industrie car elle a amené plus de clients dans nos établissements. Étant donné que Uber permet de tracer les courses et identifie les conducteurs, le personnel féminin et les clients se sentent en sécurité », a ajouté M. White.
SOURCE Association québécoise de la vie nocturne
Pour de plus amples informations : Sandy White, Président, 514 781-7199
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