Projet de loi 100; réduction de 25 % de la formation continue... "Des coupes
qui auront un impact direct sur la qualité des services offerts au public" -
Claude Leblond, T.S., président, Ordre des travailleurs sociaux et des
thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec
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Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec01 juin, 2010, 10:17 ET
MONTRÉAL, le 1er juin /CNW Telbec/ - "Nous abordons une période charnière dans la réorganisation des services professionnels en santé mentale et en relations humaines et les coupes de 25 % dans la formation continue annoncées par le ministre des Finances auront un impact direct sur la qualité des services sociaux offerts au public". C'est en ces termes qu'a réagi le président de l'Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec, M. Claude Leblond, à la partie du projet de loi 100 (Loi mettant en œuvre certaines dispositions du discours sur le budget du 30 mars 2010 et visant le retour à l'équilibre budgétaire en 2013 - 2014 et la réduction de la dette) portant sur les dépenses en formation continue, publicité et déplacements.
En juin 2009, Québec adoptait le projet de loi 21 afin de modifier le Code des professions pour permettre la modernisation des pratiques professionnelles en santé mentale et en relations humaines. Or, ces nouvelles pratiques reposent en partie sur la réserve, à des professionnels seulement, de certaines activités à risque de préjudice, lesquelles requièrent des compétences plus pointues. "L'acquisition et la mise à jour de ces compétences passent en grande partie par la formation continue", de préciser M. Leblond. "Les ordres professionnels ont le mandat de protéger le public et les programmes de formation continue contribuent directement à l'atteinte de cet objectif. Je ne crois pas que la population serait d'accord pour recevoir des services sociaux ou de santé de la part de professionnels dont les compétences ne seraient plus tout à fait à jour. Au nom de la protection du public, nous demandons au gouvernement de revenir sur sa décision de réduire les budgets liés à la formation continue."
Renseignements: Luc Trottier, Directeur des communications, (514) 731-3925 poste 244, Cellulaire: (514) 943-1435, [email protected]
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