Projet de loi 110 - Les nouveaux pouvoirs du ministre ne font que diviser et créeront de nouveaux problèmes
QUÉBEC, le 16 août 2016 /CNW Telbec/ - Le député de René-Lévesque et porte-parole du Parti Québécois en matière d'affaires municipales, Martin Ouellet, et le député de Richelieu et porte-parole en matière de travail, Sylvain Rochon, dénoncent le fait que la seule conséquence du projet de loi 110, Loi concernant le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal, ce sera d'augmenter les pouvoirs du ministre des Affaires municipales, Martin Coiteux.
« Le ministre a créé de fausses attentes auprès des municipalités. Les villes de Montréal et de Québec, de même que la Fédération québécoise des municipalités et l'Union des municipalités du Québec, réclament des modifications substantielles au projet de loi 110. De leur côté, les groupes syndicaux disent ouvertement qu'ils contesteront la loi. Car tout ce que le projet de loi fera, c'est donner plus de pouvoir au ministre. C'est insensé », a exposé le député de René-Lévesque.
« Imaginez : le Code du travail est en train d'être réécrit par le biais d'un projet de loi sur les affaires municipales, et le ministère du Travail a été tenu à l'écart du processus », a pour sa part illustré le député de Richelieu.
« Enfin, rappelons que si le gouvernement a réussi à conclure le plus récent pacte fiscal avec les villes, malgré les coupes de 300 M$ par année qu'il leur a imposées, c'est uniquement parce qu'il s'était engagé à déposer ce projet de loi. Or, force est maintenant de constater qu'il a brisé sa promesse, en plus de susciter d'énormes craintes du côté des employés municipaux, puisque personne ne sait ce que le ministre Coiteux fera des nouveaux pouvoirs qu'il se donne », a conclu Martin Ouellet.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Coordonnatrice des communications, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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