Projet de loi 20 - Le droit à l'avortement nullement remis en question
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Cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux25 mars, 2015, 19:45 ET
QUÉBEC, le 25 mars 2015 /CNW Telbec/ - Le ministre de la Santé et des Services sociaux, monsieur Gaétan Barrette, a tenu à rectifier des informations erronées qui ont circulé dans les médias, au sujet de la place des interruptions volontaires de grossesse (IVG) dans le projet de loi 20.
« Le projet de loi 20 ne menace aucunement l'accès à l'avortement pour les Québécoises et il n'est pas dans les intentions du gouvernement de modifier ce droit des femmes », a précisé le ministre Barrette. « Les pratiques de médecins qui offrent exclusivement ces services sont reconnues dans la loi et dans le document d'orientation réglementaire déposé la semaine dernière. Aucun élément contenu dans ce document ne laisse présager une diminution d'accès à ce service et les cliniques d'interruption volontaire de grossesse ne sont nullement menacées», a insisté le ministre.
Le document d'orientation est clair et il prévoit que le directeur régional de médecine générale pourra émettre des dérogations dans le cas de médecins ayant une pratique exclusive d'IVG. De plus, les équivalences proposées ne représentent aucunement une menace quant à l'accès à ce service. À cet égard, le ministre souligne qu'en 2013-14, seuls sept établissements ont vu leur corps médical pratiquer plus de 1 008 avortements. « Nous croyons donc que cette équivalence respecte la réalité des établissements de santé qui, outre les sept établissements dépassant l'équivalence maximale, ont une moyenne de 167 avortements pratiqués chacun. Par conséquent, l'accès n'est absolument pas limité », a conclu le ministre Barrette.
SOURCE Cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux
Joanne Beauvais, Attachée de presse du ministre, de la Santé et des Services sociaux, 418 266-7171
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