Une majorité de Québécois sont d'accord
MONTRÉAL, le 21 mars 2022 /CNW Telbec/ - À la lumière des événements des dernières semaines en Ukraine et de la trop grande dépendance au gaz russe de l'Europe, la société Ressources Utica (« Utica ») demande au gouvernement Legault de suspendre l'étude du projet de loi et de permettre le développement des ressources québécoises de gaz naturel afin de participer aux efforts immédiats nécessaires pour assurer une sécurité énergétique européenne en plus de permettre au Québec de jouer un rôle actif dans la transition énergétique mondiale.
« Nous avons déposé ce matin un mémoire devant la Commission de l'Agriculture des Pêcheries, de l'Énergie et des Ressources naturelles en réaction au projet de loi 21 et aux événements des dernières semaines en Ukraine, a affirmé Mario Lévesque, président et chef de la direction d'Utica. L'interdiction de l'exploration et de l'exploitation d'hydrocarbures au Québec arrive au mauvais moment. »
Les Québécois, prêts à faire leur part pour la transition énergétique
Selon un sondage Mainstreet réalisé du 13 au 15 mars 2022, 65% des Québécois trouvent que c'est une bonne idée d'exploiter nos ressources en gaz naturel pour créer de la richesse qui pourra être utilisée pour financer les services publics et soutenir une transition réaliste vers les énergies renouvelables. Chez les électeurs caquistes, c'est près de 75% qui soutiennent que le Québec doit produire du gaz naturel. Seulement 27% des 1200 répondants sont en désaccord.
De plus, 52% des Québécois sont d'avis que le gouvernement devrait suspendre l'étude du projet de loi visant à interdire la production de pétrole et de gaz naturel, alors que 34% croient qu'il n'est pas opportun de le suspendre.
C'est le moment d'agir, pas de tout arrêter
Alors que les États-Unis et le Canada sont appelés à fournir davantage de gaz naturel, le Québec peut faire sa part. La sécurité énergétique est au cœur des préoccupations autant au Québec qu'en Europe. « Alors que l'Europe tente par tous les moyens de se défaire de sa dépendance envers le gaz russe, le moment est mal choisi pour interdire l'exploitation de nos ressources au Québec », a déclaré M. Lévesque. « La plupart des pays européens qui avaient pris des initiatives similaires sont en train de revenir en arrière pour sécuriser leur approvisionnement en énergie. Au Québec nous avons la chance d'avoir des ressources abondantes - il serait insensé de ne pas les exploiter pour réduire la dépendance de l'Europe face à la Russie, et ce, au bénéfice du Québec. Nous demandons au gouvernement d'agir de manière à permettre le développement rapide des ressources en gaz naturel du Québec et ainsi contribuer à une stabilité géopolitique présentement ébranlée. » Les exemples de changements de cap ne manquent pas :
- Le premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré cette semaine que le Royaume-Uni allait de nouveau permettre l'exploitation du gaz naturel;
- La Belgique vient de décider de prolonger de 10 ans l'utilisation de ses centrales nucléaires pour continuer à produire de l'électricité;
- L'Allemagne s'engage à arrêter d'importer son gaz de Russie et n'écarte aucune option (retour au charbon);
- La France est également en voie de prolonger la vie de ses centrales nucléaires.
Adopter le projet de loi 21, c'est menotter le Québec en ne laissant pour seule option qu'une importation de gaz naturel, sans que le gouvernement du Québec et nos communautés locales ne puissent bénéficier des retombées de cette ressource.
À propos
Ressources Utica est une entreprise québécoise ayant pour mission de participer à la transition énergétique par le développement d'un portefeuille diversifié qui comprend, en plus du pétrole léger et du gaz naturel, des projets d'énergies renouvelables telles que l'hydrogène et le stockage de CO2. Les projets sont menés dans une perspective de développement durable, d'utilisation optimale des ressources disponibles, de respect des communautés d'accueil et de maximisation des retombées économiques locales.
SOURCE Ressources Utica
Valérie Pomerleau, (819) 856-5678, [email protected]
Partager cet article