Projet de loi 37 : L'APGQ s'oppose à un second moratoire
QUÉBEC, le 16 mai 2013 /CNW Telbec/ - Le président de l'Association pétrolière et gazière du Québec, M. Michael Binnion, a tenu à réagir au projet de loi no 37 déposé par le ministre Blanchet, qui porte sur le moratoire imposé à l'industrie sur l'exploration ou l'exploitation de gaz naturel.
Bien que le fait que le moratoire ne s'applique qu'au gaz naturel de schiste et à une portion seulement du territoire québécois, ce qui constitue un petit pas en avant pour l'industrie, il n'en reste pas moins que le projet de loi déposé, en plus de contenir plusieurs imprécisions, nuit davantage qu'il ne sert les intérêts des Québécois. Les experts sont nombreux à le dire, et l'expérience le confirme, il est possible d'exploiter le gaz naturel de façon sécuritaire. Selon M. Binnion, « l'idée d'une loi imposant un moratoire sur l'exploitation moderne de gaz naturel a de quoi rendre perplexe, en ce sens où le Québec possède des réserves de gaz naturel. Lorsque d'autres juridictions en Amérique du Nord ont exploité leurs ressources de gaz naturel, une meilleure qualité de l'air, moins de gaz à effets de serre, des retombées économiques substantielles pour les communautés rurales, la création d'emplois et une augmentation des revenus de l'État en ont résulté. C'est aussi ce qui pourrait se produire au Québec! »
Après avoir imposé un moratoire, parallèlement à une étude du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), puis à une étude environnementale stratégique (EES), voilà que les règles changent une fois encore. Une troisième étude environnementale et la suspension des permis sont maintenant annoncés, et ce, même si le moratoire qui existait déjà sur la fracturation hydraulique empêchait toute activité reliée au gaz de schiste au Québec. « Puisqu'il n'y a aucune activité liée au gaz naturel actuellement au Québec, il est permis de se demander sur quoi cette décision repose. D'autant plus que seule la population des Basses-terres du Saint-Laurent est visée, donc privée des retombées positives qu'amène l'industrie. »
Le projet de loi 27 qui propose un deuxième moratoire, vient mettre un cadenas permanent sur le développement des ressources naturelles du territoire québécois. Au moment où la création de richesse est si cruciale pour le Québec, ce deuxième moratoire est tout simplement inutile, voire contre-productif dans le contexte actuel.
Malgré tout, l'Association pétrolière et gazière du Québec ainsi que ses membres ont toujours été, et sont encore, tout à fait disposés à collaborer avec le gouvernement du Québec, pour que l'ensemble des Québécois puissent un jour bénéficier, comme d'autres juridictions avant la leur le font, des importantes retombées positives qu'amène l'industrie gazière.
SOURCE : ASSOCIATION PETROLIERE ET GAZIERE DU QUEBEC (APGQ)
Lindsay Jacques-Dubé
Porte-parole
Association pétrolière et gazière du Québec
(418) 261-2941
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