Projet de loi 43, Loi sur les mines - La FTQ et le syndicat des Métallos donnent leur aval
« Cela fait des années que nous disons que l'exploitation des mines doit être liée à la deuxième et troisième transformation. Voilà enfin un projet de loi qui va dans la bonne direction. »
- Michel Arsenault, président de la FTQ
- Daniel Roy, directeur québécois, Syndicat des Métallos et v-p FTQ
MONTRÉAL, le 17 sept. 2013 /CNW Telbec/ - C'est aujourd'hui, en commission parlementaire, que la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et le Syndicat des Métallos ont fait connaître leur position, en appui au projet de loi 43 modifiant la Loi sur les mines.
Pour Michel Arsenault, « les objectifs annoncés vont clairement dans l'esprit que nous défendons depuis longtemps : un développement minier inscrit dans le développement durable, la reconnaissance de nos ressources naturelles comme bien collectif, la volonté d'assurer des retombées positives pour la population actuelle et les générations futures.
« Mais nous insistons sur les dispositions concernant la transformation des ressources et la maximisation des retombées économiques, ainsi que les garanties financières envisagées pour couvrir la totalité des coûts de restauration des sites. »
La transformation : clef de voûte
Le directeur québécois des Métallos et vice-président de la FTQ, Daniel Roy explique : « La transformation constitue une approche économique structurante, elle fait émerger de nouvelles activités, de nouveaux secteurs créateurs de valeur ajoutée, de même que des emplois de qualité. De notre point de vue, les activités de transformation devraient être génératrices de retombées économiques substantielles. Pensons seulement au fait que la transformation crée de trois à quatre fois plus d'emplois que la seule extraction de la ressource naturelle!
« À la suite de la grande crise financière initiée en 2008, la relance économique demeure fragile. Les activités de transformation peuvent tout simplement changer la donne et permettre au Québec d'occuper un rang de choix dans le palmarès économique. »
Les deux organisations soulignent également que plusieurs autres modifications vont dans le bon sens : l'exclusion des territoires urbanisés et des zones de villégiature comme terrains d'activité minière; l'assujettissement des projets aux consultations publiques; l'introduction d'une plus grande transparence et la fin de la culture du secret dans cette industrie.
La FTQ et le Syndicat des Métallos proposent quelques améliorations au projet de loi.
On trouvera le mémoire FTQ-Métallos sur les sites Internet des deux organisations.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses et son affilié, le Syndicat des Métallos, compte plus de 60 000 membres.
SOURCE : FTQ
Jean Laverdière, 514 893-7809
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