Projet de loi 70 - « Si le gouvernement laisse tomber les pénalités, l'étude du projet de loi 70 se fera rapidement » - Françoise David
MONTRÉAL, le 7 sept. 2016 /CNW Telbec/ - « Le gouvernement n'a qu'à laisser tomber les pénalités s'il souhaite réellement accélérer l'adoption du projet de loi 70 », a rétorqué la députée de Gouin et porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, aux propos du premier ministre Philippe Couillard qui tente de responsabiliser l'opposition pour le retard dans la mise en place du programme Objectif Emploi.
« Le premier ministre Couillard, qui laisse maintenant planer la menace d'un bâillon, semble ignorer que l'opposition a fait de nombreuses propositions à son ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale pour trouver une porte de sortie afin de permettre l'adoption du programme Objectif Emploi. Il n'aurait qu'à laisser tomber l'idée néfaste de pénaliser les prestataires de l'aide de dernier recours pour débloquer l'étude du projet de loi. Recevoir 623 $ par mois est déjà une pénalité assez grande pour ces sans-emplois. Il est inconcevable que le gouvernement s'entête à vouloir couper ce chèque encore davantage », affirme Mme David.
La porte-parole de Québec solidaire s'est aussi étonnée que le gouvernement prétende maintenant qu'il investira 50 millions $ dans le programme Objectif Emploi alors qu'au départ il parlait plutôt d'économies du même ordre.
« Ce chiffre de 50 millions $ semble tout droit sorti d'un chapeau. Une chose est certaine, il n'a pas été prévu dans les crédits budgétaires. Est-ce une façon de dorer la pilule et une entreprise de relation publique pour bien paraître auprès de la population? Le premier ministre doit s'expliquer sur ce montant parce que les déclarations des ministres Hamad et Blais sont contradictoires », précise Mme David.
Québec solidaire ne s'oppose pas au programme Objectif Emploi si cela permet d'aider davantage les chercheurs d'emplois. Cependant, la députée de Gouin soutient qu'il est possible d'aider davantage les bénéficiaires de l'aide sociale sans couper dans leur prestation de base. Une telle pénalité à l'aide de dernier recours contreviendrait à la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale adoptée en 2002.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévermont, Attachée de presse de l'Aile parlementaire de Québec solidaire, [email protected] ou 418-473-2579
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