Projet de loi 78 - Le président du Conseil du patronat du Québec commente
MONTRÉAL, le 18 mai 2012 /CNW Telbec/ - Réagissant à des demandes d'entrevue ce matin au projet de loi spéciale no 78, Loi permettant aux étudiants de recevoir l'enseignement dispensé par les établissements de niveau postsecondaire qu'ils fréquentent, le président du Conseil du patronat du Québec, M. Yves-Thomas Dorval, a tenu les propos suivants :
« Avec le projet de loi 78, Le gouvernement du Québec tente de répondre à quatre enjeux majeurs qui ont cours présentement au Québec :
- Mettre fin à la situation invivable quant à l'accès aux établissements d'enseignement pour les étudiants qui désirent suivre leurs cours, situation vécue tant par ces étudiants que le personnel des établissements en cause;
- Instaurer un temps d'arrêt pour rétablir le calme en suspendant la session jusqu'au mois d'août, à moins qu'il y ait entente locale entre les parties concernées;
- Rassurer notamment les étudiants touchés et leurs parents, en identifiant les parcours académiques spéciaux permettant d'atténuer les impacts pour les étudiants touchés, qui désirent poursuivre leur cheminement;
- Ramener la paix sociale et l'ordre dans les espaces publics où ont lieu des débordements, en rendant plus efficace le travail policier.
Pour ce faire, le gouvernement a prévu dans le projet de loi différents moyens en ce qui concerne l'aspect académique qui semblent répondre aux besoins. Quant à l'ampleur des moyens déployés pour les questions de paix sociale, le Conseil du patronat ne prétend pas avoir l'expertise pour se prononcer et il laisse aux parlementaires, aux constitutionnalistes et à la justice le soin de trouver un juste équilibre entre le droit fondamental à la liberté d'expression et le droit tout aussi fondamental de vivre dans un environnement sécuritaire.
Il est certain qu'avec la venue du non-respect des injonctions au cours des dernières semaines, le projet de loi, pour atteindre cet objectif, doit comporter des mesures suffisamment fortes pour engendrer des effets de dissuasion. Surtout qu'au-delà des bonnes intentions potentielles des parties prenantes, il restera des groupuscules dont la stratégie consiste à créer et entretenir le chaos et l'intimidation. Il ne nous revient pas de mesurer l'adéquation des moyens législatifs proposés à ce sujet.
En terminant, ce que ce projet de loi ne prévoit pas cependant, c'est la forme ou le cadre d'un dialogue constructif pour obtenir une sortie de crise au bénéfice de l'ensemble de la société. Le gouvernement a commenté hier soir son intention de maintenir les liens de communication et certains représentants étudiants ont mentionné leur ouverture à discuter de solutions concrètes et de s'engager personnellement à les faire entériner. Reste maintenant à toutes les parties prenantes de trouver une forme de dialogue pertinent et essentiel, pour mettre définitivement fin à ce conflit, tout en sachant qu'il impossible d'imaginer une adhésion unanime aux solutions ».
À ce titre, le Conseil du patronat du Québec, qui croit fermement aux vertus du dialogue social, offre sa collaboration si utile.
Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit également la vaste majorité des associations patronales sectorielles, en faisant ainsi la seule confédération patronale du Québec.
et entrevues :
Patrick Lemieux
Conseiller - Communications
Cell. : 438 886 9804
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