Projet de loi C-51 - Le gouvernement se rend à l'évidence et se range derrière la position du Parti Québécois
QUÉBEC, le 18 mars 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Lac-Saint-Jean et porte-parole de l'opposition officielle en matière de justice, Alexandre Cloutier, le député de Matane-Matapédia et porte-parole en matière de sécurité publique, Pascal Bérubé, ainsi que le député de Verchères et porte-parole en matière d'affaires intergouvernementales canadiennes, Stéphane Bergeron, se réjouissent que le gouvernement libéral se soit finalement rangé derrière la position du Parti Québécois en exprimant des inquiétudes en ce qui a trait au projet de loi C-51 du gouvernement fédéral.
« Après avoir balayé du revers de la main la question, en disant que celle-ci était la prérogative du gouvernement fédéral, la ministre de la Justice se réveille et se range derrière notre position. En effet, dans une lettre envoyée au gouvernement conservateur, les ministres Stéphanie Vallée, Lise Thériault et Jean-Marc Fournier expriment maintenant les mêmes inquiétudes que nous et dénoncent l'unilatéralisme fédéral. Mais une lettre ne suffit pas; nous demandons au gouvernement du Québec d'exiger des amendements au projet de loi C-51, actuellement à l'étude à Ottawa », a déclaré Alexandre Cloutier.
Le député rappelle que l'actuelle première ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark, de même que d'anciens premiers ministres, juges de la Cour suprême, ainsi que de nombreux experts et juristes, ont déjà exprimé leurs inquiétudes quant à la portée du projet de loi C-51, tout comme il l'a lui‑même fait à plusieurs reprises.
« Le gouvernement conservateur doit lutter contre les terroristes et ne pas confondre les cibles. Les opposants à la ligne politique du gouvernement Harper n'ont pas à faire l'objet d'enquêtes ni à être bâillonnés. Nous sommes satisfaits de voir le virage du gouvernement du Québec et nous espérons que seuls les vrais terroristes seront visés par la nouvelle mouture du projet de loi antiterroriste », a ajouté Pascal Bérubé.
« Finalement, le gouvernement libéral s'est rendu à l'évidence et a reconnu la portée excessive de plusieurs dispositions de C-51. Ses membres se sont rangés derrière nos arguments, notamment à propos de la restriction des droits et libertés fondamentaux et des mécanismes de surveillance du SCRS quant à l'application des nouveaux pouvoirs prévus. Maintenant, les ministres Vallée, Thériault et Fournier doivent faire entendre à Stephen Harper les préoccupations des Québécois », a conclu Stéphane Bergeron.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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