Projet de loi modifiant la Loi sur la conservation du patrimoine naturel - Le gouvernement du Québec agit pour accroitre son réseau d'aires protégées et assurer la protection de l'île d'Anticosti
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Cabinet du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques14 nov, 2019, 12:30 ET
QUÉBEC, le 14 nov. 2019 /CNW Telbec/ - Avec le projet de loi modifiant la Loi sur la conservation du patrimoine naturel et d'autres dispositions déposé aujourd'hui à l'Assemblée nationale, le gouvernement du Québec agit de façon concrète en vue de protéger l'environnement et d'enfin atteindre les cibles qui lui permettront de respecter ses engagements internationaux. Il propose entre autres de s'aligner sur les meilleures pratiques internationales en matière de conservation du patrimoine naturel, ce qui permettra notamment de protéger l'intégralité de l'île d'Anticosti et d'assurer la préservation de la diversité biologique sur l'ensemble du territoire.
La modernisation de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel vise à doter le Québec d'outils efficaces et mieux adaptés à la réalité d'aujourd'hui ainsi qu'aux besoins des communautés. Deux nouveaux statuts de protection et de conservation des milieux naturels seraient créés afin d'augmenter la proportion d'aires protégées au Québec : la réserve marine et l'aire protégée d'utilisation durable.
L'ajout du statut d'aire protégée d'utilisation durable permettrait d'assurer la protection intégrale de l'île d'Anticosti, en complément des autres territoires de l'île qui font déjà l'objet d'une démarche de protection. Ce nouveau statut, déjà fort répandu ailleurs au Canada et dans le monde, permettrait l'harmonisation entre certaines activités économiques durables, le développement social et la protection de la biodiversité. Ultimement, cette protection intégrale bonifierait la candidature de cette grande île, dont le caractère unique a encore une fois été reconnu récemment par l'Assemblée nationale, comme site du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le projet de loi a également comme objectif d'alléger et d'accélérer les processus menant à la création d'une aire protégée. Le gouvernement du Québec s'alignerait ainsi sur les meilleures pratiques en vigueur dans le monde et appliquées entre autres par le gouvernement canadien.
Citation :
« Le projet de loi déposé aujourd'hui vient démontrer à quel point notre gouvernement est déterminé à augmenter rapidement les superficies d'aires protégées sur le territoire québécois. Non seulement nous comptons mettre les bouchées doubles pour atteindre les cibles internationales que le Québec s'est fixées pour 2020, mais nous voulons nous préparer pour l'atteinte des cibles encore plus ambitieuses qui suivront. Nous souhaitons également protéger davantage l'île d'Anticosti, véritable joyau naturel et historique dont le patrimoine géologique et paléontologique recèle une valeur exceptionnelle. »
Benoit Charette, ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
Faits saillants :
- En 2010, le gouvernement du Québec s'était fixé comme cible de protéger 17 % de son territoire continental comprenant les milieux terrestres et d'eau douce ainsi que 10 % de son milieu marin correspondant à l'estuaire et au golfe du Saint-Laurent avant la fin de 2020. Or, il est encore loin du compte.
- Le réseau d'aires protégées s'étend présentement sur 10,03 % du territoire québécois. Plus précisément, la protection des milieux terrestres et d'eau douce ne couvre que 10,68 % du territoire, alors que seulement 1,35 % du milieu marin fait l'objet de mesures de protection.
- Il existe dans le monde plusieurs centaines de territoires qui possèdent un statut d'aire protégée comparable au nouveau statut d'aire protégée d'utilisation durable prévu par le projet de loi, dont les sites de Black Creek en Alberta, d'Annapurna Conservation Area au Népal et de Blader Lakes State Forest aux États-Unis.
- À l'international, des discussions sont en cours concernant le prochain Plan stratégique pour la diversité biologique de la Convention sur la diversité biologique, dont le secrétariat est situé à Montréal. Celui-ci sera assurément doté de cibles plus ambitieuses, que la modernisation de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel contribuerait à atteindre.
Lien connexe :
- Projet de loi modifiant la Loi sur la conservation du patrimoine naturel et d'autres dispositions (Projet de loi no 46)
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SOURCE Cabinet du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
Source : Louis-Julien Dufresne, Attaché de presse, Cabinet du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Tél. : 418 521‑3911; Information : Relations avec les médias, Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Tél. : 418 521-3991
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