Projet de loi n°68 mort au feuilleton : le SFPQ s'en réjouit

QUÉBEC, le 7 mars 2014 /CNW Telbec/ - La première ministre ayant pris la décision de dissoudre l'Assemblée nationale et de déclencher les élections, le projet de loi nº 68 sur l'Agence des infrastructures de transport du Québec est mort au feuilleton. Si le prochain gouvernement souhaite ressusciter ce projet de loi, il devra le présenter en tant que nouveau projet de loi à la prochaine session parlementaire. Selon le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), il devrait s'en abstenir.

« Depuis l'annonce de ce projet de loi, le SFPQ, sensibilise les partis politiques et les députés à l'effet que le renforcement de l'expertise reste un des moyens les plus efficaces pour détecter les situations problématiques liées à la présence de collusion et de corruption. C'était là une des raisons pour laquelle le gouvernement voulait créer son agence. Le SFPQ n'a de cesse de répéter au gouvernement québécois que, de surcroît, les ressources humaines et matérielles font cruellement défaut au MTQ! Il faut encourager l'embauche, pas la sous-traitance! », de déclarer la vice-présidente nationale du SFPQ, Denise Boileau.

En effet, depuis plusieurs années, le ministère des Transports privilégie la sous-traitance à l'embauche de personnel. Or, la sous-traitance coûte cher aux contribuables québécois. Pour le SFPQ, à coût égal ou moindre le gouvernement devrait réaliser les travaux à l'interne. « Dans le contexte budgétaire actuel, il nous semble qu'un gouvernement responsable doit non seulement s'assurer de lutter contre la collusion et la corruption, mais aussi faire les choix les plus économiques », de conclure Madame Boileau.

Le SFPQ est un syndicat indépendant qui regroupe environ 42 000 membres à travers le Québec, dont quelque 31 000 d'entre eux sont issus de la fonction publique québécoise et répartis comme suit : près de 27 000 employés de bureau et techniciens et environ 4 000 ouvriers travaillant au sein de divers ministères et organismes. Les 11 000 autres membres proviennent du secteur parapublic.

SOURCE : Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec

Danie Blais
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