Projet de loi n° 692 - Un projet de loi pour protéger nos jeunes sportifs
QUÉBEC, le 21 oct. 2020 /CNW Telbec/ - Le député de Marquette et porte-parole de l'opposition officielle en matière de sports, de loisirs et de saines habitudes de vie, M. Enrico Ciccone, a présenté aujourd'hui à l'Assemblée nationale un projet de loi visant à interdire les batailles dans les activités sportives auxquelles participent des personnes de moins de 18 ans.
En décembre 2019, l'idée d'interdire les bagarres dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) a été soulevée. Plusieurs disaient que c'était un non-sens qu'on accepte encore que deux joueurs en viennent aux coups. « Pourquoi les garder? Ça donne quoi, une bagarre? Honnêtement, il y a d'autres manières d'aller chercher du momentum. Les joueurs ne sont plus là, c'est rendu du hockey rapide et on est capables de mettre nos joueurs dans des situations offensives et défensives. » s'interroge alors l'entraîneur-chef de l'Armada de Blainville-Boisbriand, M. Bruce Richardson.
De son côté, M. Ciccone croit depuis longtemps qu'interdire les batailles pour les sportifs d'âge mineur est la solution qui s'impose. À cet effet il a lancé, à plusieurs reprises, de vibrants plaidoyers pour protéger les jeunes et estime qu'avec ce que l'on sait aujourd'hui sur les conséquences, notamment, des commotions cérébrales dont il a été lui-même victime à plus d'une reprise, qu'il est évident que les bagarres n'ont plus leur place sur la glace.
« Je mène un combat contre la violence dans les sports, principalement le hockey, depuis plusieurs années maintenant. Aujourd'hui, je le mène à l'Assemblée nationale. Je crois que les propriétaires de la LHJMQ ne vont pas assez loin dans leurs décisions sur les bagarres dans la LHJMQ. L'augmentation du temps de pénalité à la suite d'une bagarre, ce n'est plus assez. Ça prend un geste concret, une position ferme, c'est-à-dire, l'interdiction complète. On continue de laisser nos jeunes de 15, 16 et 17 ans se tapocher quand on connaît l'impact des commotions cérébrales sur la santé. C'est absolument inacceptable. Si les organisations sportives n'ont pas la volonté nécessaire pour protéger nos jeunes afin d'envoyer un message clair et sans équivoque en les interdisant complètement, c'est à nous, comme législateur, de s'assurer d'aller le plus loin possible pour les protéger. »
M. Enrico Ciccone, député de Marquette et porte-parole en matière de sports, de loisirs et de saines habitudes de vie
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Alexandra Régis, Directrice des communications, Cabinet du Leader de l'opposition officielle, 418-571-6749, [email protected]
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