Projet de loi no 106 - Le gouvernement se ferme à la diversité des points de vue
QUÉBEC, le 30 juin 2016 /CNW Telbec/ - Le député de Terrebonne et porte-parole du Parti Québécois en matière d'environnement et de lutte contre les changements climatiques, Mathieu Traversy, dénonce l'exclusion de plusieurs groupes et intervenants pertinents de la commission parlementaire sur le projet de loi n° 106, Loi concernant la mise en œuvre de la Politique énergétique 2030 et modifiant diverses dispositions législatives.
Le député souligne que certains groupes exclus s'avèrent des organismes de concertation ou des acteurs institutionnels de premier plan, comme le Commissaire au développement durable, la Table de concertation sur les hydrocarbures des Îles‑de‑la‑Madeleine, le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec, ou encore l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador. « Ces organismes sont incontournables du fait de leur mandat, confié par le gouvernement, de leur rôle de concertation auprès des acteurs de l'eau et de leur représentativité des Premières Nations », a‑t‑il illustré.
« De plus, malgré la nécessité de prendre des décisions éclairées par la science, plusieurs experts du milieu ont été mis de côté, tels l'Institut des sciences de la mer de Rimouski, le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services, ou l'Institut national de santé publique du Québec. D'éminents professeurs, comme Normand Mousseau, de l'Université de Montréal, et Pierre-Olivier Pineau, de HEC, ne seront pas entendus non plus, contrairement à d'autres. Pourtant, il est vital de se baser sur la science pour prendre les meilleures décisions », a ajouté le porte‑parole.
Enfin, plusieurs groupes ou regroupements nationaux du milieu environnemental devraient être entendus, étant quotidiennement impliqués dans les débats entourant les hydrocarbures. Pensons notamment à la Coalition Saint-Laurent, à l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique, à Nature Québec, à la Fondation David Suzuki ou à Greenpeace. « Ces groupes favorisent l'atteinte des objectifs environnementaux fixés par le gouvernement. Il serait normal de leur laisser la parole », a conclu Mathieu Traversy.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Coordonnatrice des communications, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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