Étape importante vers l'égalité des chances, selon la CSQ
Projet de loi no 144 sur la gratuité des services éducatifs et l'obligation de fréquentation scolaire
QUÉBEC, le 6 sept. 2017 /CNW Telbec/ - Puisque tout le monde mérite une chance égale d'écrire son avenir, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) considère que le projet de loi no 144 est une étape importante pour garantir l'accès à l'éducation publique gratuite aux enfants sans-papiers.
C'est ce qui ressort, entre autres, du mémoire présenté aujourd'hui par la présidente de la CSQ, Louise Chabot, à la Commission de la culture et de l'éducation, à l'Assemblée nationale.
Louise Chabot rappelle : « Nous avons dénoncé à maintes reprises le fait que de nombreux enfants sans-papiers ne pouvaient se prévaloir de leur droit à une éducation publique gratuite. C'est donc une bonne nouvelle que le gouvernement agisse enfin en ce sens, même s'il est regrettable que cela n'ait pas été fait avant. »
Par ailleurs, la CSQ voit d'un bon œil la volonté du ministre de mieux baliser l'enseignement à la maison et d'agir plus efficacement pour contrer les écoles illégales. « Cela aidera à s'assurer que tous les enfants aient accès à un enseignement approprié, en phase avec le Programme de formation de l'école québécoise qui constitue notre base commune de formation. Celle-ci permet aux jeunes d'acquérir les connaissances et de développer les compétences nécessaires pour s'insérer au sein de la société québécoise, participer activement à son développement et mener à bien leur projet de vie », soutient Louise Chabot.
Plus de ressources pour de meilleurs résultats
D'autre part, la leader syndicale précise que, pour que ces nouvelles intentions portent fruit, il est essentiel que le gouvernement assure au milieu de l'éducation de pouvoir compter sur des ressources suffisantes, notamment pour l'accueil et la francisation, ainsi qu'à la formation générale aux adultes. Ces ressources doivent se traduire par la présence de personnel professionnel et de soutien auprès des enfants et des familles, pour permettre au personnel enseignant de se centrer sur l'enseignement. « Il faut renverser la vapeur, puisque la tendance, ces dernières années, a plutôt été de couper dans les budgets. Dans le contexte où l'école québécoise accueille chaque année de plus en plus d'élèves immigrants, il faut faire plus que simplement rétablir les sommes à ce qu'elles étaient il y a quelques années », ajoute la présidente de la CSQ.
Concernant l'enjeu problématique des écoles illégales, la CSQ accueille favorablement les dispositions du projet de loi qui visent à s'assurer que tout établissement d'enseignement respecte les exigences du système d'éducation, puisque cela contribue au respect du droit des enfants à recevoir une éducation complète et appropriée.
Privilégier l'école publique
En terminant, Louise Chabot mentionne que la CSQ a toujours reconnu le droit des parents de faire les choix qui correspondent à leurs aspirations en matière d'éducation. « Nous voulons toutefois affirmer une fois de plus la valeur inestimable que revêt l'école publique pour le développement de la société québécoise et l'importance de la protéger », conclut-elle.
Pour consulter le mémoire de la CSQ, cliquez ici.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 dans le secteur public. Elle est l'organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.
SOURCE Centrale des syndicats du Québec
Marie-Eve Imonti, Attachée de presse, CSQ, Cellulaire : 514 917-9641, Courriel : [email protected], Twitter : @csq_centrale
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