Projet de loi no 2 : Un recul important pour la communauté LGBTQ2, selon l'opposition officielle.
QUÉBEC, le 23 oct. 2021 /CNW Telbec/ - L'obligation d'avoir subi une ou des interventions chirurgicales pour une personne qui désire changer la mention de son genre est un triste retour en arrière, déplore Mme Jennifer Maccarone, porte-parole de l'opposition officielle pour la communauté LGBTQ2.
Alors que cette condition avait été abolie en 2015, le ministre de la Justice revient en arrière en l'imposant à nouveau dans son actuel projet de loi no 2, qui modifiera la Loi portant sur la réforme du droit de la famille en matière de filiation et modifiant le Code civil en matière de droits de la personnalité et d'état civil.
Pour Mme Maccarone, il s'agit d'une question d'équité et de lutte contre la discrimination dans les services. Cela pourrait aller jusqu'au profilage des personnes trans, ce qu'il faut éviter à tout prix, dans une société moderne, en 2021.
L'opposition officielle s'inquiète de ce retour en arrière qui pourrait provoquer un sentiment d'obligation de chirurgies qui ne sont justement pas nécessaires pour plusieurs personnes trans et non binaires
« C'est un changement régressif qui met en danger toutes les personnes trans n'ayant pas eu de chirurgie génitale, et qui forcera des personnes n'en voulant pas à en avoir. La proposition est contraire aux droits à l'égalité, à la dignité, et à l'intégrité de la personne. »
-Jennifer Maccarone, députée de Westmount-St-Louis et porte-parole de l'opposition officielle pour la communauté LGBTQ2
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Jack Roy, Attaché de presse, Cabinet de la Whip en chef de l'opposition officielle, 418 877-4991, [email protected]
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