Projet de loi no 40 sur la réforme de l'organisation scolaire - Profitons de la réforme pour parfaire l'adéquation formation-emploi, recommande la FCCQ
MONTRÉAL, le 1er oct. 2019 /CNW Telbec/ - Proposant une vision plus économique de l'offre en formation professionnelle et technique, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) croit que le projet de loi no 40, Loi modifiant principalement la Loi sur l'instruction publique relativement à l'organisation et à la gouvernance scolaires, devrait donner une place aux instances économiques des différentes régions du Québec, afin de favoriser une meilleure adéquation entre la formation professionnelle dispensée par les établissements d'enseignement secondaire avec les besoins en main-d'œuvre d'une région donnée.
« La réforme de la gouvernance scolaire est une opportunité de s'assurer d'avoir une portée économique stratégique, particulièrement en ce qui a trait à l'offre de formation professionnelle initiale des jeunes. Celle-ci constitue l'assise de l'offre de formation à la main-d'œuvre et un pilier du développement économique régional, surtout dans un contexte de rareté de main-d'œuvre. », souligne Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ.
La formation comme piste de solution à la pénurie de main-d'œuvre
Alors que le gouvernement a choisi de modifier la gouvernance scolaire, la FCCQ recommande de donner aux entreprises la place qui leur revient dans la planification de la formation professionnelle et même l'élargir à la formation technique, dans le contexte où l'attraction des élèves en formation professionnelle et technique est parfois aussi difficile que le recrutement pour les employeurs, notamment en région. Cette situation pourrait mettre en péril des programmes et rendra les choix à faire stratégiques mais, en même temps, vraisemblablement plus difficiles.
La FCCQ considère que les entreprises doivent participer au développement d'une vision régionale de la formation professionnelle et technique, en faisant valoir les dimensions économiques des enjeux et des choix à faire. Elle plaide aussi en faveur d'une place accrue pour les partenaires du marché du travail en région, afin que l'offre de formation professionnelle et technique s'adapte aux besoins des différents territoires.
« Nous croyons que la réforme annoncée par le gouvernement doit permettre de renforcer les liens entre la formation et les compétences recherchées par les employeurs », insiste Stéphane Forget.
Pour la FCCQ, c'est aussi le bon moment pour fournir au milieu de l'éducation l'agilité nécessaire pour face aux transformations de la société québécoise, notamment en raccourcissant le temps pour réviser les programmes et en harmonisant l'offre de formation professionnelle et technique à l'échelle régionale. « Il est nécessaire d'investir massivement dans les modes d'apprentissage en milieu de travail, dans le cadre des programmes de formation professionnelle et technique, et de faire une plus grande place aux technologies de l'information », conclut Stéphane Forget.
À propos de la FCCQ
Grâce à son vaste réseau de plus de 130 chambres de commerce et 1 100 membres corporatifs, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 50 000 entreprises exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l'économie et sur l'ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d'affaires et d'entreprises du Québec, la FCCQ est à la fois une fédération de chambres de commerce et une chambre de commerce provinciale. Ses membres, qu'ils soient chambres ou entreprises, poursuivent tous le même but : favoriser un environnement d'affaires innovant et concurrentiel.
SOURCE Fédération des Chambres de commerce du Québec
Joanne Beauvais, Directrice, Communications, Fédération des chambres de commerce du Québec, [email protected], Bureau : 514 844-9571, poste 3242, Cellulaire : 514 928-8373
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