Projet de loi no 52 concernant les soins de fin de vie - L'AQESSS formule des propositions visant à faciliter l'accès aux soins de fin de vie
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Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESSS)18 sept, 2013, 12:00 ET
QUÉBEC, le 18 sept. 2013 /CNW Telbec/ - « Les membres de notre association accueillent favorablement le projet de loi présenté par la ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, madame Véronique Hivon, parce que celui-ci répond au besoin exprimé par la population du Québec d'améliorer les soins de fin de vie, notamment par un meilleur soulagement de la souffrance et de la douleur. Notre contribution vise donc à faciliter l'accès aux soins de fin de vie et la mise en œuvre du projet de loi », a déclaré d'entrée de jeu aujourd'hui en commission parlementaire le président de l'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESSS), M. Michel Gervais.
« Le projet de loi répond à plusieurs des préoccupations exprimées par l'Association lors de la commission parlementaire ayant mené au rapport Mourir dans la dignité, comme le respect des volontés exprimées par les personnes souffrantes en fin de vie, la bonification substantielle de l'offre de service en soins palliatifs de même que des balises légales claires en ce qui a trait à l'aide médicale à mourir », a pour sa part déclaré Diane Lavallée, directrice générale de l'AQESSS.
Rappelons que sur les 60 000 décès qu'enregistre le Québec chaque année, 45 000 ont lieu dans les centres hospitaliers et les CHSLD.
Favoriser l'accès
Le mémoire de l'AQESSS formule plusieurs recommandations qui visent à faciliter l'accès aux soins de fin de vie et la mise en œuvre du projet de loi, notamment :
- que les qualificatifs se rapportant aux souffrances de la personne en fin de vie soient clairement identifiés comme étant sa propre perception;
- que la Loi sur les services de santé et de services sociaux soit modifiée afin de permettre au conseil d'administration d'un CSSS d'octroyer un statut particulier aux médecins qui exercent leur profession dans un cabinet privé de professionnels de son territoire et qui dispensent des soins de fin de vie à domicile. Ainsi, le CSSS pourrait légalement s'assurer de la qualité de ces soins et le médecin serait soumis aux exigences de la politique de soins de fin de vie de l'établissement ainsi que du programme clinique;
- d'inclure dans la politique de soins de fin de vie, que devront adopter les établissements, un processus à suivre par tout médecin traitant refusant de répondre positivement à une demande d'aide médicale à mourir. Ce partage des responsabilités entre l'établissement et les médecins évitera les délais indus dans le traitement de la demande et permettra que le processus soit clair pour toutes les parties, particulièrement pour le patient.
« La Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité et le projet de loi qui en a découlé auront permis, hors de toute partisanerie, de faire évoluer notre société vers plus d'humanité et de compassion, des valeurs qui sont au cœur de la mission de nos établissements membres », a conclu Diane Lavallée.
L'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux regroupe 125 membres, soit les 92 centres de santé et de services sociaux (CSSS), les centres hospitaliers universitaires, les centres hospitaliers affiliés, les instituts universitaires et des établissements et CHSLD à vocation unique.
SOURCE : Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESSS)
Consultez le mémoire de l'AQESSS au www.aqesss.qc.ca
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