Projet de loi no1 - L'Association de la construction du Québec souhaite la mise en place d'un système qui a la confiance du public
MONTRÉAL, le 12 nov. 2012 /CNW Telbec/ - « L'Association de la construction du Québec souhaite que le gouvernement mette en place un système de vérification de l'intégrité qui a la confiance du public », a indiqué aujourd'hui le président de l'Association de la construction du Québec, M. Jean Pouliot, lors de la présentation de son mémoire dans le cadre des consultations particulières sur le projet de loi no1 devant la Commission des finances publiques à l'Assemblée nationale.
L'ACQ ne souhaite pas d'accommodement sur les critères d'intégrité que propose le projet de loi no1. Elle veut permettre au gouvernement d'atteindre son but tout en limitant les impacts qu'un tel système pourrait avoir sur l'accès aux marchés publics et le développement économique des PME de l'industrie de la construction et par le fait même, des régions. « Il s'agit d'un pas en avant afin de combattre la corruption et la collusion », a souligné M. Pouliot.
Pour s'assurer de l'intégrité du processus d'octroi et de gestion des contrats publics, il faut aussi prévoir des mesures pour bien outiller les futurs responsables de l'observation des règles contractuelles que le projet de loi prévoit créer. « Renforcer simplement les mesures visant à s'assurer de l'intégrité des fournisseurs nous apparaît être une demi-mesure. Ajouter un encadrement adéquat des organismes publics dans l'application stricte des règles entourant l'octroi et la gestion des marchés publics serait plus approprié », de dire Jean Pouliot.
L'ACQ reconnaît le progrès en ce qui concerne l'assujettissement de l'ensemble des organismes publics et des sociétés d'État aux mêmes règles d'intégrité. Toutefois, elle estime que le gouvernement manque une belle occasion en ne soumettant pas les municipalités aux mêmes règles.
« Nos 16 000 membres s'entendent tous sur la nécessité de faire le ménage après avoir entendu les témoignages à la Commission Charbonneau. La situation actuelle est néfaste à tout point de vue pour l'industrie de la construction, mais aussi pour l'ensemble de la société québécoise. L'enjeu n'est pas uniquement éthique, il est aussi économique. Pouvons-nous nous payer le luxe d'attendre encore ? L'industrie de la construction ne le croit pas », a conclu le président de l'ACQ.
À propos de l'ACQ
Par le biais de ses différents mandats de promotion et de défense des intérêts des entrepreneurs en construction, l'ACQ représente quelque 16 000 entreprises qui emploient plus de 100 000 travailleurs. Ses membres, travaillant principalement dans les secteurs institutionnel-commercial et industriel (IC/I), comptent plus de 55 % des 159 millions d'heures travaillées prévues dans l'industrie en 2012. Selon la Loi R-20, l'ACQ est l'agent patronal négociateur pour tous les employeurs des secteurs IC/I. Elle est également présente dans le secteur résidentiel par l'entremise de ses plans de garantie Qualité Habitation et Qualité Rénovation. Pour en savoir plus sur l'ACQ : acq.org
SOURCE : ASSOCIATION DE LA CONSTRUCTION DU QUEBEC
Eric Côté, relations médias
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