Projet de loi sur l'instruction publique
MONTRÉAL, le 9 juin 2016 /CNW Telbec/ - La FCCQ a pris connaissance du projet de loi 105 sur l'instruction publique, déposé aujourd'hui par Sébastien Proulx, ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de la Famille, qui fait suite aux débats concernant le projet de loi 86 sur la gouvernance scolaire, maintenant résolument abandonné par le gouvernement, qui choisit dorénavant de concentrer ses efforts sur la préparation d'un plan de réussite.
« Plus que jamais, dans les prochaines années nos succès économiques, sociaux et culturels seront largement tributaires de notre capacité à bien former nos jeunes », affirme Stéphane Forget, président-directeur général par intérim de la FCCQ.
La FCCQ répète que les besoins en main-d'oeuvre pour la prochaine décennie seront considérables. Aussi, elle estime qu'une meilleure adéquation entre la formation et la main-d'œuvre se fera notamment par une meilleure communication entre tous les acteurs du marché du travail et de l'éducation québécois.
« L'implication des employeurs est primordiale afin de s'assurer que les programmes de formation contribuent non seulement aux succès académiques de nos élèves, mais qu'ils soient aussi des tremplins vers leurs succès professionnels futurs », a souligné Stéphane Forget. La FCCQ encourage donc le ministre à mettre de l'avant des moyens pour gérer l'offre de formation professionnelle et technique, en tenant compte de la nécessité d'impliquer les employeurs québécois.
La FCCQ soutient fortement toute démarche visant à garder les jeunes sur les bancs d'école jusqu'à la diplomation ou jusqu'à l'âge de 18 ans. Toutefois, elle est d'avis que le développement d'une offre qualifiante plus élaborée, permettant de prendre en main les jeunes qui ont des besoins différents de ce à quoi répond le milieu de l'enseignement régulier, est une voie inévitable que le Québec doit emprunter.
« Offrir un meilleur encadrement et une acquisition plus poussée des compétences de base à l'ensemble de nos jeunes leur permettra d'entrevoir un meilleur avenir et par le fait même, nos entreprises pourront compter sur une main-d'œuvre plus compétente et polyvalente, capable de répondre aux besoins du marché du travail », a conclu Stéphane Forget.
La FCCQ rappelle sa volonté de participer au débat social entourant le système d'éducation québécois.
À propos de la FCCQ
Grâce à son vaste réseau de plus de 140 chambres de commerce et 1 100 membres corporatifs, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 60 000 entreprises et 150 000 gens d'affaires exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l'économie et sur l'ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d'affaires et d'entreprises du Québec, la FCCQ est à la fois une fédération de chambres de commerce et une chambre de commerce provinciale. Ses membres, qu'ils soient chambres ou entreprises, poursuivent tous le même but : favoriser un environnement d'affaires innovant et concurrentiel.
SOURCE Fédération des Chambres de commerce du Québec
Michel Philibert, Directeur des communications, Fédération des chambres de commerce du Québec, 514-844-9571, poste 3242, Cell : 514 629-4468, [email protected]
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