Projet de pacte fiscal imposé aux municipalités - Le gouvernement Couillard doit reculer
QUÉBEC, le 5 nov. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Chicoutimi et chef de l'opposition officielle, Stéphane Bédard, demande au premier ministre de reculer dans le dossier du nouveau pacte fiscal qu'il compte imposer aux municipalités du Québec, car celui‑ci aurait comme conséquence de faire payer aux contribuables des régions 300 millions de dollars en taxes supplémentaires.
« Plusieurs maires du Québec ont confirmé, hier, que le gouvernement libéral s'apprête à leur refiler une hausse de taxes de 300 millions. Contrairement aux prétentions du ministre Pierre Moreau, le nouveau pacte fiscal ne comprend aucune mécanique ni aucun engagement à ne pas augmenter les taxes. On y annonce même de nouveaux moyens de taxation pour les municipalités. Le premier ministre doit reculer et rappeler son ministre à l'ordre », a déclaré Stéphane Bédard.
Le chef de l'opposition officielle a également souligné les propos du président de la Fédération québécoise des municipalités, Richard Lehoux, qui affirmait récemment qu'« il y aura soit une augmentation de taxes ou une compression au niveau des services. Personne ne peut nier qu'il y aura un impact ». Plusieurs maires ont même parlé ouvertement d'une entente avec Montréal et Québec qui aurait été négociée aux dépens de toutes les autres municipalités.
« Le ministre des Affaires municipales, essentiellement, a échangé une facture de 300 millions contre le projet de loi 3. La politique du gouvernement libéral, c'est la division : les régions les unes contre les autres, et les maires les uns contre les autres. La solution libérale, c'est la centralisation des pouvoirs à Québec et la sous-traitance des hausses de taxes aux municipalités, donc aux contribuables des régions », a conclu Stéphane Bédard.
SOURCE : Cabinet du chef de l'opposition officielle
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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