Projet de Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles : il faut rendre les élus imputables afin d'atteindre les cibles
Nouvelles fournies par
Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal14 oct, 2015, 10:25 ET
MONTRÉAL, le 14 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Projet Montréal souscrit entièrement aux sept orientations du projet de Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles (PMGMR) 2015-2020, mais estime qu'il faut revoir les façons de faire. « Les municipalités de la Communauté métropolitaine de Montréal n'ont pas été en mesure d'atteindre les objectifs du premier Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles 2006-2011. Il faut rendre les élus imputables afin d'éviter que les prochaines cibles ne soient qu'un vœu pieux », a déclaré Émilie Thuillier, leader de Projet Montréal.
Le PMGMR 2015-2020 a exactement les mêmes objectifs que le Plan d'action 2011-2015 de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles. Il prévoit que 70 % du papier, du carton, du plastique, du verre et du métal résiduels soit recyclé, que 60 % de la matière organique putrescible résiduelle soit valorisée au moyen de procédés biologiques - à savoir l'épandage, le compostage et la biométhanisation -, que 80 % des résidus de béton, de brique et d'asphalte soient recyclés ou valorisés, que 70 % des résidus de construction soient triés à la source ou acheminés vers un centre de tri, de rénovation et de démolition du secteur du bâtiment et que la quantité de matières résiduelles éliminées soit ramenée à 700 kg par habitant par année.
« Nous attribuons l'échec du PMGMR 2006-2011 au manque d'imputabilité des élus. La solution doit passer par des plans métropolitains de gestion des matières résiduelles alignés sur les périodes électorales municipales de la région métropolitaine de Montréal - soit sur des périodes de quatre ans (2017, 2021, 2025 etc.) au lieu de cinq ans - et sur l'adoption d'objectifs mesurables, dont les données sont disponibles annuellement. Cela aurait pour effet de rendre les élus imputables », a indiqué Sylvain Ouellet, porte-parole de l'Opposition officielle en matière de développement durable.
« La plupart des objectifs du PMGMR 2015-2020 sont à l'horizon 2025 et aucun mécanisme de suivi et de correction n'est prévu. Nous avons également appris que les Villes ont négocié, dans le pacte fiscal 2015, un délai de trois ans pour atteindre les objectifs de gestion des matières putrescibles. Le gouvernement doit mettre en place des mécanismes de suivi et de correction afin de forcer les municipalités à atteindre les objectifs fixés à l'intérieur des délais prévus », a ajouté Émilie Thuillier.
Projet Montréal déplore que PMGMR 2015-2020 ait fait plusieurs grands oubliés. « Nous devrions dès maintenant nous pencher sur le choix technologique de gestion des résidus ultimes qui devra être mis en place d'ici 2020, sur l'intégration des neuf logements et plus aux différentes collectes et sur la collecte des matières organiques dans les institutions, les commerces et les industries », a conclu Sylvain Ouellet.
SOURCE Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Joël Simard-Ménard, Directeur de cabinet, Cabinet de l'opposition officielle, 514 872-1108, [email protected]
Partager cet article